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SOS PAPA et MAMAN
Site de l'association SOS Papa pour la
défense et la préservation des relations parentales ...
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Auteur |
Message |
Saint-Thèse
Inscrit le: 12 Mai 2004
Messages: 113
Localisation: Région Lyon (69)
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Posté
le: Jeudi 6 Jan 2005, 9:25
Sujet du message: Le travail sur les résistances ? |
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Le travail sur
les résistances est ici prioritaire.
Je m'explique : quand Marie-France Irigoyen a sorti "Le harcèlement moral", le
succès de librairie a été foudroyant, 60 000
exemplaires en quelques mois, et le succès continue. Car le
harcèlement moral est une réalité évidente
pour qui en a été le témoin, ou le bouc
émissaire. Seuls manquaient les mots pour le dire, et
l'autorisation à le dire.
De plus, il n'y avait aucune résistance organisée
institutionnelle à l'échelle de la nation, qui eût
pu organiser une contre-attaque dans le style institutionnel habituel.
A l'intérieur d'une institution (prenons au hasard, je ne sais
pas moi, l'Education Nationale), sont organisés de longue date
des dispositifs de disqualification des témoins et des victimes.
Et que je te traite le témoin gênant de paranoïaque,
et que je te le mets au placard, et que j'assure une promotion du mobster et/ou du fraudeur dans une
autre académie... La rrroutine habituelle.
Or le syndrome d'aliénation parentale est tout aussi
évident pour qui en a été le témoin direct,
sauf les obstacles affectifs et institutionnels. Et là les
obstacles sont autrement plus sérieux et plus organisés.
Il faut donc cartographier les obstacles avec précision,
connaître leurs forces et leurs faiblesses.
Il y a bien d'autres sources, mais la première que j'aie
rencontré est David H. Malan : Psychodynamique et
psychothérapie institutionnelle ; une perspective scientifique
(1979), traduction chez Mardaga. Malan détaille comment
travailler sur les résistances, si c'est le premier
matériau disponible. Typiquement pour le psychologue, cela peut
être de laisser au patient dans son cabinet l'autorisation
d'exhaler tout le ressentiment qu'il a pu accumuler contre d'autres
psychologues ou assimilés, ceux qui avaient mal fait leur
travail, qui avaient pris parti contre lui, qui l'avaient
égaré, à son avis, dans des voies sans issue, etc.
Et tant pis si cette prise en respect des résistances (le plus
souvent légitimes) occupe quatre ou six heures de
séances. De toutes façons, il fallait en passer par
là.
Redisons-le en termes militaires : L'ennemi va, selon son habitude,
sortir son artillerie lourde contre toutes les démonstrations
expérimentales du syndrome d'aliénation parentale, et des
ravages à long terme qu'il détermine sur les psychismes
des enfants. Préparons donc les tirs de contre-artillerie.
Sachons qui tire, d'où, pourquoi, avec quels alliés,
quels sont ses alliés sûrs, et quels sont ceux que nous
pouvons retourner.
_________________
Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à
présent.
Et cela, les imposteurs et les tortionnaires le détestent, le
détestent, mais le détestent ! |
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Saint-Thèse
Inscrit le: 12 Mai 2004
Messages: 113
Localisation: Région Lyon (69)
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Posté
le: Jeudi 6 Jan 2005, 10:07
Sujet du message: Ou deux listes. |
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Pheleas a
écrit: |
...
Avec cela nous allons avoir, la base d'un Constat global de tout ce qui est
fait ou a été fait, pour handicaper la relation avec
l'enfant dans une procédure de séparation, ...
A vous...
Amicalement. |
Tout ce qui peut être fait pour couper la relation d'un enfant
avec ses parents peut commencer longtemps avant la procédure de
séparation. Cela peut être le fait d'une ou plusieurs des
familles élargies.
On connaît des cas cliniques d'enfants recrutés contre un
ou deux de leurs parents par une grand-mère, ou une tante. Le
résultat n'est pas toujours une schizophrénie infantile,
mais l'est assez souvent pour que des psychologues cliniciens aient ces
cas sous les yeux, en prennent conscience, et publient leurs
observations.
D'où ma suggestion : deux listes.
- Une liste pour les cas classiques à la Gardner, limitée
aux actes faits par l'ex-conjoint, à partir de la
séparation, ou moins d'un an avant la séparation
physique.
- Une liste pour les cas relevant de l'aliénation familiale
mieux connue des thérapeutes familiaux systémistes,
où l'on portera les sabotages faits bien avant
séparation, ou par les familles élargies, ou par les
amis, amants et voisins.
Les conjoints fous ne tombent mystérieusement du ciel. Ils ont
presque toujours été rendus fous avant. Simplement nous
n'avions pas été capables de les détecter et de
mesurer l'ampleur du mal, ou de prévoir la dynamique perverse
finale.
Chez les professionnels, on a souvent reproché à Gardner
d'avoir une analyse trop manichéenne, pas assez
systémiste. OK, relevons le défi.
_________________
Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à
présent.
Et cela, les imposteurs et les tortionnaires le détestent, le
détestent, mais le détestent !
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Pheleas

Inscrit le: 25 Nov 2004
Messages: 133
Localisation: MEAUX (77)
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Posté
le: Jeudi 6 Jan 2005, 10:45
Sujet du message: |
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Saint Thése a raison , de
souligner qu'il y a des cas ou, " la
problématique " , je n'ose encore parler
d'aliénation ... ), commence avant ... bien avant la
séparation, maintenant, commencer notre investigation par :
Citation: |
- Une liste pour les cas
relevant de l'aliénation familiale mieux connue des
thérapeutes familiaux systémistes, où l'on portera
les sabotages faits bien avant séparation, ou par les familles
élargies, ou par les amis, amants et voisins.
|
me semble téméraire,
car certains autres dirons qu'il faut une liste supplémenatire,
concernant les " troubles " de
la petite enfance ayant engendrés la séparation 30 ans plus tard ...
Puis les trouble du stade Foetal etc ... Loin de vouloir nier
l'existence de ces éléments au demeurant fort
interessants, il me semble que nous pourrions démarrer
à la séparation proprement dit et à ses
concéquences, quitte à émettre une évaluation
post-séparation dés lors ou la liste exaustive sera
effectuée, autrement dit expliquer et/ou apporter les
éléments post-séparation dans l'explication des
éléments présents.
Nous ne réalisons pas une thése, mais bien un constat dans un premier temps,
néanmoins, Saint thése, le second temps sera logiquement
celui d'une " tentative "
d'explication " objective ", qui aboutira certainement à
une solution, c'est à
souhaiter.
amicalement
_________________
" Je ne pouvais
qu'attirer l'attention sur l'importance de la protection d'un
père au cours de l'enfance " ( SIGMUND FREUD ).
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Pheleas

Inscrit le: 25 Nov 2004
Messages: 133
Localisation: MEAUX (77)
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Posté
le: Jeudi 6 Jan 2005, 11:05
Sujet du message: |
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|
Saint
Thèse,
Citation: |
Redisons-le en termes
militaires : L'ennemi va, selon son habitude, sortir son artillerie
lourde contre toutes les démonstrations expérimentales du
syndrome d'aliénation parentale, et des ravages à long
terme qu'il détermine sur les psychismes des enfants.
Préparons donc les tirs de contre-artillerie. Sachons qui tire,
d'où, pourquoi, avec quels alliés, quels sont ses
alliés sûrs, et quels sont ceux que nous pouvons
retourner.
|
Loin de vouloir nier, ce que tu dis; Il faudrait être bien imprudent, pour ne pas
prévoir ou simplement voir : " qui
tire, d'où, pourquoi, avec quels alliés ... ",
maintenant, dans cette lutte contre les " Résistances ", il faut
aussi, faire en sorte d'être le plus objectif possible, savoir se remettre en cause pour
éviter justement les critiques à tout va du camp adverse,
" si je reconnais ou " je " a une
implication, dans ce qui arrive ou ce qui est arrivé, alors je
suis invulnérable " ....
Par contre si en permanence je soutiens que tout vient de l'autre alors, dans ce cas, je peux
m'attendre, effectivement à une résistance voir à
des actes de défenses, ce n'est pas le but, pour être crédible,
il nous faut donc être vrai avec nous-même ...
Amicalement
_________________
" Je ne pouvais
qu'attirer l'attention sur l'importance de la protection d'un
père au cours de l'enfance " ( SIGMUND FREUD ).
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Notre Papa

Inscrit le: 06 Avr 2004
Messages: 125
Localisation: Lille - Département du Nord (59)
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Posté
le: Jeudi 6 Jan 2005, 11:09
Sujet du message: A titre d'exemple |
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Saint-Thèse
a écrit:
Citation: |
Tout ce qui peut être
fait pour couper la relation d'un enfant avec ses parents peut
commencer longtemps avant la procédure de séparation... |
Mon épouse, et mère de mes deux enfants, "celle qui donc m'a accusé de
soit-disant actes d'abus sexuel que j'aurais, selon elle, commis sur
notre fille" avait symptomatiquement provoqué un
déséquilibre chez notre fille de 4 ans à
l'époque, et ce quelques mois avant de m'accuser (je le rappelle: quelques jours
après que je lui ai signifié mon intention de divorcer et
le fait d'être allé voir un avocat dans ce but) :
Lors d'une de nos disputes, qui étaient fréquentes la
dernière année de notre vie commune, et pour lesquelles
je lui demandais sans succès
de ne pas mêler nos enfants à ces disputes, ma
"chère" épouse prit un jour à partie notre fille
et lui dit : "tu sais <prénom de notre fille> Papa va
aller vivre dans une autre maison..."
A compter de ce moment là, notre fille se réveillat la nuit, 2 à 3 fois par
semaine, elle venait me voir, et me
voir moi exclusivement, en me disant :
"Papa, je n'arrive pas à dormir" ou
"Papa, j'ai envie de faire pipi" ou encore
"Papa, j'ai envie d'un câlin..."
précisant ici que antérieurement à cette
déclaration de sa mère, notre fille allait seule faire pipi la nuit, "comme une
grande"...
Il ne faut pas être grand psychologue pour comprendre que "ma fille" venait tout simplement
verifier que "son Papa" était
toujours là.
Pendant ce temps, "sa" maman dormait (ou faisait semblant de dormir,
savourant peut-être l'utilisation de sa propre fille pour
m'atteindre en plein coeur, tout comme l'effet de sa cruelle et
immaternelle bombe à retardement).
C'est de là que me vient mon expression très personnelle,
qui donc n'engage
que moi en s'adressant tout particulièrement à
la mère de mes deux enfants: "ces mères qui n'en sont
plus vraiment", et par extension à toutes celles qui se
comportent comme des monstres dénués de toute
humanité.
Cela ne m'empêche pourtant pas aujourd'hui de savourer la
bonté, l'humanité et toutes les qualités
maternelles de "ces mamans qui ont sont vraiment", et dont un nombre
grandissant se bat à nos côtés, pour le
bien-être des enfants et leur équilibre dans la relation
parentale...
_________________
signé "Notre PAPA", père de 2 enfants de 4 et 7 ans, dont
je suis totalement séparé et presque sans nouvelle depuis
février 2002. Pour lire mon témoignage complet, cliquer ici
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Saint-Thèse
Inscrit le: 12 Mai 2004
Messages: 113
Localisation: Région Lyon (69)
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Posté
le: Jeudi 6 Jan 2005, 20:28
Sujet du message: Concernant la paranaoïa, |
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Pheleas a
écrit: |
... une liste
supplémenatire, concernant les " troubles " de la petite enfance
ayant engendrés la
séparation 30 ans plus tard ... |
Des fois ? Ton grand-père n'aurait-il pas été
artilleur ? Enfin, Pheleas, qui t'a ainsi enseigné les joies du
tir systématiquement trop court, afin de tirer sur ses propres
troupes ? Dans ta joie de tirer sur tout ce qui ne te ressemble pas, tu
viens de tirer deux fois sur moi.
En ce qui concerne la genèse de la paranoïa, puisque j'en
ai hélas une connaissance conjugale au long cours, j'ai
écrit deux articles qui sont en ligne, l'un à http://lavaujac.club.fr/PARANOIA_juin2002.htm
et le plus récent à http://lavaujac.club.fr/Joie_de_nuire.htm
.
Tu peux donc considérer que nul n'a fait reposer ce fardeau sur
tes épaules. Tes assauts de dérisions sont donc des plus
superflus.
Combien de fois faudra-t-il répéter ce qui est
déjà écrit en toutes lettres : il y a
déjà des manquements délibérés aux
articles du Code Civil ci -après, qui font partie de la
corruption d'enfants, qui font partie du mobbing, et qui sont
antérieurs à la séparation juridique. Ils
relèvent la même pathologie :
Art 371. L’enfant, à tout âge, doit honneur et
respect à ses père et mère.
Art. 371-1. Il reste sous leur autorité jusqu’à sa
majorité ou son émancipation.
Art. 371-2. L’autorité appartient aux père et
mère pour protéger l’enfant dans sa
sécurité, sa santé et sa moralité. Ils ont
à son égard droit et devoir de garde, de surveillance et
d’éducation.
Que j'aie donné des exemples concrets et réels de cette
corruption, ne change rien à leur caractère
illégal, quoique jamais réprimé.
Pheleas, il serait profitable à tous ici que tu dégaines
ton arme beaucoup moins souvent, beaucoup moins systématiquement.
_________________
Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à
présent.
Et cela, les imposteurs et les tortionnaires le détestent, le
détestent, mais le détestent !
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Pheleas

Inscrit le: 25 Nov 2004
Messages: 133
Localisation: MEAUX (77)
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Posté
le: Jeudi 6 Jan 2005, 23:09
Sujet du message: |
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|
Saint thése,
Citation: |
Enfin, Pheleas, qui t'a ainsi
enseigné les joies du tir systématiquement
trop court, afin de tirer sur
ses propres troupes ? |
Dans un premier temps, je ne tire sur
personne, maintenant si systématiquement, tu as cette
impression désagréable et manifestement persistante, que
l'on " te tire dessus en permanence ",
( et tu es bien le seul ... ), alors je te recommande ce lien qui te
donnera surement une première
explication :
http://lavaujac.club.fr/PARANOIA_juin2002.htm
Trêve de
plaisanterie, Ce que je trouve intéressant
dans ce que tu dis, ( et Oui ! Saint thése, il t'arrive,
trés souvent, d'avoir du génie dés lors ou tu mets
ton Histoire de côté ... ), c'est lorsque tu
soulignes :
Citation: |
... il y a déjà
des manquements délibérés aux articles du Code
Civil ci -après, qui font partie de la corruption d'enfants, qui
font partie du mobbing, et qui sont antérieurs à la
séparation juridique. Ils relèvent la même
pathologie :
Art 371. L’enfant, à tout âge, doit honneur et
respect à ses père et mère.
Art. 371-1. Il reste sous leur autorité jusqu’à sa
majorité ou son émancipation.
Art. 371-2. L’autorité appartient aux père et
mère pour protéger l’enfant dans sa
sécurité, sa santé et sa moralité. Ils ont
à son égard droit et devoir de garde, de surveillance et
d’éducation.
|
Au regard de cela j'aimerais avoir ton avis, je précise que je
m'adresse à l'Intellectuel :
Le SAP, est-il vraiment une maladie mentale liée à
l'Histoire ou la Pré-Histoire de l'individu , ou n'est-il pas la résultante d'une
Justice qui n'applique plus ses propres codes ?
Amicalement.
_________________
" Je ne pouvais
qu'attirer l'attention sur l'importance de la protection d'un
père au cours de l'enfance " ( SIGMUND FREUD ).
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Saint-Thèse
Inscrit le: 12 Mai 2004
Messages: 113
Localisation: Région Lyon (69)
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Posté
le: Vendredi 7 Jan 2005, 9:14
Sujet du message: Problèmes d'épistémologie
en psychopathologie. |
|
|
Problèmes
d'épistémologie en psychopathologie.
Pheleas a
écrit: |
Citation: |
... il y a
déjà des manquements délibérés aux
articles du Code Civil ci -après, qui font partie de la
corruption d'enfants, qui font partie du mobbing, et qui sont
antérieurs à la séparation juridique. Ils
relèvent la même pathologie :
Art 371. L’enfant, à tout âge, doit honneur et
respect à ses père et mère.
Art. 371-1. Il reste sous leur autorité jusqu’à sa
majorité ou son émancipation.
Art. 371-2. L’autorité appartient aux père et
mère pour protéger l’enfant dans sa
sécurité, sa santé et sa moralité. Ils ont
à son égard droit et devoir de garde, de surveillance et
d’éducation.
|
Le SAP, est-il vraiment une maladie mentale liée à
l'Histoire ou la Pré-Histoire de l'individu , ou n'est-il pas la résultante d'une
Justice qui n'applique plus ses propres codes ?
|
Je suis vieux maintenant, et j'ai vu deux républiques, sept
présidents (mon témoignage sur l'occupation allemande et
Philippe Pétain serait hélas trop imprécis...). Je
n'ai jamais vu l'administration judiciaire respecter ses propres Codes
autrement que par inadvertance, et seulement dans les domaines
où le Prince et ses tits-amis ne la cornaquent pas de trop
près. J'ai toujours vu les juges d'instruction se faire
hazebroucker s'ils instruisent réellement une affaire d'entente
illégale entre pétroliers pour couler un concurrent trop
bon marché. Cet incident précis date du règne de
Pompidou, mais le règne de l'actuel Prince est tout aussi riche
d'événements du même style.
Le magistrat respecte le Code dans la mesure où c'est le plus
habile pour la suite de sa carrière, dans la mesure où
c'est conforme à son idéologie, au coup par coup, dans la
mesure où il ne subit pas trop de pressions dans un sens
contraire, dans la mesure où il a une éthique et une
déontologie personnelle, et un courage personnel. Avec des "Si",
n'est-ce pas...
Références
:
Foucault M. (1975). Surveiller et
punir. Naissance de la prison. Gallimard, Paris.
Foucault M. et Barret-Kriegel B. (1973) Moi Pierre Rivière, ayant
égorgé ma mère, ma sœur et mon frère.
Un cas de parricide au XIXe siècle. Gallimard, Paris.
Dans des ouvrages dont j'ai cité deux en
référence, Michel Foucault et quelques autres au
Collège de France, ont démontré par quels
procédés les aliénistes débutants ont
repris le pouvoir auparavant détenu par l'Eglise, pour aider
l'administration judiciaire royale à disqualifier les pauvres et
les petites gens, à les traiter de dégénérés,
en leur collant des étiquettes pédantes et racistes sur
le front.
Pendant cent dix ans, l'Université française a
délivré un diplôme de 3e cycle de
phrénologie, destiné à donner une aura
scientifique à des "experts"
judiciaires. Telle est la mesure de la rigueur
épistémologique en usage, dès lors qu'il s'agit de
faire du pognon dans l'ombre du Palais d'Injustice.
Référence :
Borch-Jacobsen M. (2002). Folies à plusieurs ; de
l’hystérie à la dépression. Les
empêcheurs de penser en rond, Paris.
Mikkel Borch-Jacobsen a donné plusieurs exemples de la
négociation de la symptomatologie entre les divers acteurs
sociaux, dont le psychiatre et ses commanditaires dans l'administration
judiciaire, et selon la demande médiatique. Il a
étudié comment a déferlé puis a
reflué la vague de syndromes des personnalités multiples,
selon les intérêts des carrières universitaires de
certains psychiatres et psychanalystes.
Elle est comme cela, la rigueur scientifique, surtout dans les sciences
molles : les scientifiques sont des animaux territoriaux comme les
autres.
Ces individus territoriaux ne respectent une rigueur
épistémologique que dans la stricte mesure où les
critères de rigueur sont largement répandus dans un
public averti, capable de les ridiculiser publiquement pour leurs
fautes professionnelles accumulées.
Sans ce large cercle de surveillance extérieure, il faut
s'attendre aux pires aberrations. J'en ai donné quelques
exemples dans les sciences dures dans l'article "La persistance de schèmes
infantiles dans l’enseignement des mathématiques et de la
physique. Et pour devenir une science ?", qui fut soutenu comme
mémoire de DEUG en juin 2000, et qui est en ligne à http://lavaujac.club.fr/je_fais1.htm
et http://lavaujac.club.fr/je_fais2.htm
.
Conclusion opératoire : si vous n'êtes pas ce public
averti et nombreux, attendez-vous au pire. Je peux être le
pionnier, le premier, j'ai la disposition affective pour être un
pionnier, et la formation professionnelle pour être un trouveur
qui trouve - même à mon âge -, je ne puis pas
être nombreux à votre place.
Vous vous demandez si le syndrome d'aliénation parentale est une
maladie mentale ?
Réponse oui, dans la mesure où l'on va s'entendre sur la
définition de « maladie mentale », et dans la mesure
où l'on va s'entendre sur les personnes impliquées dans
cette maladie.
Le monde médical vit depuis un siècle sur sa plus grande success story, qui est
l'épopée des pasteuriens : un microbe ou un virus, un
vecteur, un individu contaminé, un vaccin, de la prophylaxie
contre les vecteurs de contage, et l'affaire est close. Le DSM IV
(manuel de diagnostic et de statistiques des maladies mentales)
continue de vivre sur ce modèle idéologique
médical, qui répond à merveille aux
intérêts des classes dominantes, qui sont individualistes
et égoïstes. Il n'est donc pas question de lutter contre la
faim, car la faim des enfants pauvres ne risque pas de toucher par
contage les enfants des riches. La peste et la variole si. Selon ce
modèle, toute maladie mentale est individuelle et
intrapsychique, et quant à ceux qui cornaquent le malade
désigné, circulez, y a rien voir ! Ce modèle
psychiatrique réussit plutôt bien dans le cas des
encéphalites à virus, des démences séniles
telles que l'Alzheimer, ou le syndrome de Korsakoff des alcooliques
chroniques, autrement dit dans le cas particulier des étiologies
strictement neurologiques. Concernant les syndromes regroupés
sous le nom générique des schizophrénies, la
bataille continue de faire rage entre les fanatiques du
tout-intrapsychique (soit génétique, soit accidentel,
disent-ils), et les psychothérapeutes familiaux, qui traitent
l'ensemble du système familial malade, et non plus seulement le
patient désigné.
Poussé à ses extrémités, ce modèle a
servi, sous Brejnev, à incarcérer les dissidents et
opposants politiques, tel Jaurès Médviédiev et
Leonid Pliouchtch', en hôpital psychiatrique, sous
l'étiquette de « schizophrènes avec
dédoublement de personnalité », et accessoirement
à les torturer à la naloxone, et autres raffinements de
la pharmacopée. On est capables de cela, en sciences molles,
sous la pression du politique, et sous l'attrait des récompenses
matérielles pour sa complicité envers le crime
établi.
Posons maintenant une meilleure question :
Toute personne qui pratique l'aliénation parentale sur un ou
plusieurs de ses enfants ou petits-enfants est-elle une malade mentale
? La réponse est oui.
Là, le verdict populaire est beaucoup plus clair et
précis que le verdict du professionnel ordinaire. Le consensus
psychiatrique est hélas le suivant : « N'est malade mental que celui qui est
assez minoritaire et malhabile pour se laisser capturer, et amener
ligoté dans mon cabinet ». C'est bien pourquoi dans
l'index du DSM IV, vous ne trouverez aucune entrée vers la
passion avaricieuse, ni vers les perversions, l’organisation
perverse, le sadisme. La « personnalité paranoïaque
» est expédiée en cinq pages, y inclus la jalousie.
J'ai collecté des centaines d'articles de neurosciences et de
neuroendocrinologie en vue de cet article sur les maladies de la haine
et de l'attaque-fuite. J'ai vite constaté que si j'avais des
trillions de références par les mots-clés «
schizophrenia » et « depression », je ne trouvais
plus aucune réponse dès que je demandais « paranoia
», ou « sadism », ou « perverse ». Les
vrais tacticiens du pouvoir réussissent à ne jamais se
faire capturer, à échapper à tout scanner,
à toute exploration aux potentiels évoqués, etc.
Ils sont totalement ignorés des neurosciences ! Sont-ils moins
malades pour autant ? Par sa paranoïa, Joseph Staline est l'auteur
de cinq à sept millions de morts de faim en Ukraine, en temps de
paix, années 1932-1934. Pas malades, pas dangereux, les
paranoïaques ?
Cela s'appelle le biais d'adressage : le psychiatre ne sait de la
société et de ses maladies que ce que l'on veut bien lui
adresser dans son cabinet. Tandis que du restant, il reste le plus
souvent ignorant. C'est justement ce que les pouvoirs dominants lui
demandent, du reste.
_________________
Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à
présent.
Et cela, les imposteurs et les tortionnaires le détestent, le
détestent, mais le détestent !
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 |
pierre bercier
Inscrit le: 30 Oct 2004
Messages: 5
|
Posté
le: Vendredi 7 Jan 2005, 9:47
Sujet du message: |
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|
bonjour tout
le monde....
Citation: |
Le SAP, est-il vraiment une maladie mentale liée à
l'Histoire ou la Pré-Histoire de l'individu , |
why not
?,..........mais
Citation: |
ou n'est-il pas la résultante d'une
Justice qui n'applique plus ses propres codes ? |
Alors là,
pour le coup, on peut déguster la douceur de
l'euphémisme.
bonne journée à tous....
|
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 |
Pheleas

Inscrit le: 25 Nov 2004
Messages: 133
Localisation: MEAUX (77)
|
Posté
le: Vendredi 7 Jan 2005, 9:48
Sujet du message: |
|
|
Merci Saint
thése.
Un seul mot, " ouuuaaaa ",
aprés l'agréable surprise, la suite, allons plus loin.
Maintenant, si il n'y a pas d'études vraiment rationnelles afin
de ne pas démasquer
" ces malades qui ont du pouvoir ",
ou tous simplement pour ne pas mettre en évidence que la recherche du pouvoir est du même
coup une interaction compensatoire révélatrice d'une
Schizophrènie ou paranoïa avancée, comment
malgré tout faire avancer les choses ?
Autrement dit, peut
on envisager de changer la donne ou doit-on se résoudre
à fatalement l'accepter car toutes tentatives seraient vaine
dans la mesure ou la " France d'en
haut " préfère laisser la situation en l'Etat ?
Par ailleurs, " le Jugement Souvrain ",
d'un JAF étant lui-même souvent imbibé de SAP, au regard de la loi est-il possible de
lutter ou doit-on se resoudre nous Papas à être
d'éternelles Victime ?
Pour finir quel combat, ( si c'est d'un combat qu'il s'agit ... ), " la France d'en bas ", peut-elle
mener, à ton avis, pour arriver à
maîtriser son propre avenir, sans être le jouet de
ceux " d'en haut ", qui se
forgent un monde où " ils
" sont à l'abrit ?
Amicalement
_________________
" Je ne pouvais
qu'attirer l'attention sur l'importance de la protection d'un
père au cours de l'enfance " ( SIGMUND FREUD ). |
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Saint-Thèse
Inscrit le: 12 Mai 2004
Messages: 113
Localisation: Région Lyon (69)
|
Posté
le: Vendredi 7 Jan 2005, 10:12
Sujet du message: La folie cachée des hommes de pouvoir |
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|
Pheleas a
écrit: |
Merci Saint thése.
Maintenant, si il n'y a pas (beaucoup) d'études
vraiment rationnelles afin de ne pas démasquer " ces malades qui ont du pouvoir ",
ou tous simplement pour ne pas mettre en évidence que la recherche du pouvoir est du même
coup une interaction compensatoire révélatrice d'une
paranoïa avancée (tu exagères lourdement, confondant
une des formes d'évolution des maladies du narcissisme, avec
TOUTES les maladies du narcissisme), comment
malgré tout faire avancer les choses ?
Autrement dit,
peut on envisager de changer la donne ou doit-on se
résoudre à fatalement l'accepter car toutes tentatives
seraient vaine dans la mesure ou la " France
d'en haut " préfère laisser la situation en
l'Etat ?
Par ailleurs, " le Jugement Souverain
", d'un JAF étant lui-même
souvent imbibé de SAP, au
regard de la loi est-il possible de lutter ou doit-on se
résoudre nous Papas à être d'éternelles
Victimes ?
Pour finir quel combat, ( si c'est d'un combat qu'il s'agit ... ), " la France d'en bas ", peut-elle
mener, à ton avis, pour arriver à
maîtriser son propre avenir, sans être le jouet de
ceux " d'en haut ", qui se
forgent un monde où " ils
" sont à l'abri ?
Amicalement |
Il y a quand même "La folie
cachée des hommes de pouvoir" de Maurice Berger. Le
même Maurice Berger, chef de service de pédopsychiatrie
à Saint-Etienne, que les matriarques nous envoient dans les
gencives, car il hait Ségolène Royal, et déteste
la garde alternée.
Nobody is perfect !
Il faut surtout se rappeler de l'Histoire. Voici 2050 ans environ,
Jules César était enchanté que les tribus
gauloises soient si divisées entre elles, et à
l'intérieur même, par la difficile transition entre une
forme de pouvoir tribal, et une forme de pouvoir royal, mieux
adapté aux contraintes militaires de l'époque. Cette
division interne l'a bien aidé à dévorer la Gaule.
Les futurs maîtres asiatiques de nos enfants et de nos
petits-enfants se réjouissent de nous voir gaspiller toutes nos
forces dans la guerre sexiste, sous la folie de pouvoir des
matriarques, tandis que notre tissu industriel disparaît, que les
savoir-faire ouvriers, puis techniciens, puis ingénieurs, et
bientôt scientifiques disparaissent les uns après les
autres.
La non-pensée sociale, la non-pensée économique,
la non-pensée culturelle, la non-pensée juridique de nos
dirigeants, nos petits-enfants le paieront bien plus cher que
moi-même, car je serai mort.
Nous les pères, nous avons été frapppés si
durement par l'injustice, que nous voilà dans l'obligation de
nous frotter les yeux, et penser, enfin penser. Personne d'autre ne le
fera à notre place.
Aucun modèle révolutionnaire du passé ne
conviendra à la situation actuelle. Tout est à penser,
tout est à inventer. Je ferai ma part, mais je ne ferai pas
à votre place. Chacun est irremplaçable.
_________________
Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à
présent.
Et cela, les imposteurs et les tortionnaires le détestent, le
détestent, mais le détestent !
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