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Questionnaire SAP
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Saint-Thèse
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MessagePosté le: Mardi 7 Juin 2005, 20:25    Sujet du message: Age du S.A.P., âges des enfants. Répondre en citant Editer/Supprimer ce message

Gerard 13 a écrit:
IL ME SEMBLE IMPORTANT DE CONNAITRE L'AGE DES ENFANTS ( y compris au moment de la séparation , mais çà doit pouvoir se calculer automatiquement avec le délai de séparation + age actuel)

en effet , une grande tendance actuelle est la séparation avec des enfants en bas age ( 40% à un an ...) car dans ce cas le téléphone et courrier ...par contre il y a la question de cadeaux( peluches etc..) jetés par le parent gardien ( ou la parente ...)

sinon c'est trés bien

Donc il faut préciser sur le questionnaire, après l'âge de la séparation, l'âge du S.A.P., et l'âge du plus âgé des enfants lors de ce début de S.A.P.


Non Gérard, le S.A.P. ne commence pas avec la séparation. D'une part il peut commencer une dizaine d'année avant. De plus, il peut exister toute la vie des enfants, sans séparation. Il me semble avoir référencé des exemples cliniques publiés : Le cas Dario et sa mère à http://forum.aceboard.net/11070-246-6374-0-Jeux-incestuels-dans-famille-Dafne.htm
Pratiquement tout le livre de Theodore Lidz, extraits à http://forum.aceboard.net/11070-246-6920-0-Desorganisation-schizophrenique-aigue-divorce-parents.htm
(suivi de tous les auteurs historiques en thérapie familiale),
et surtout le 22 avril 2005 sur fr.sci.psychologie :
Citation:

Objet : Re: Dialogue entre un psychotique et sa mère au milieu des flammes de l'enfer

Marc nous a fait l'honneur de nous écrire :

> Les deux pauvres créatures se retrouvent pour l'éternité dans les
> régions infernales éprouvées par le feu qui ne s'éteind pas.

> La mère :

> Mon enfant te voilà comme moi damné pour l'éternité, tu es mon oeuvre
> enfin achevée.

> Le fils :

> Mère, mon coeur qui n'a jamais connu l'amour est aujourd'hui éprouvé
> par le feu éternel, quel est mon péché ? Pourquoi l'éternel n'a-t-il
> pas voulu de moi ?

> La mère :

> Pourquoi, ô mon fils, la chair de ma chair, dis-tu "moi" ?
> Car je te l'affirme, tu n'es personne, tu n'a jamais été, tu n'es que
> le reflet de ma face dans le miroir.
> Je ne t'ai jamais permis d'être, je t'ai enlevé dés ta conception à la
> vie.
> En réalité tu n'es qu'un mouchoir de chair que j'ai conçu pour sécher
> mes larmes.
> Tu es un néant que j'ai utilisé pour cacher à la face du monde la
> réalité de mon mariage raté.

> Maintenant tu es adulte, comme un mouchoir souillé je t'abandonne sur
> le trottoir de l'asile éternel.

Il ne serait pas inintéressant de comparer avec les pages 44 à 47 de
Theodore Lidz, "Le schizophrène et sa famille", chez Navarin Editeur :

Observations initiales

Lorsque je commençais ma formation neuro-psychiatrique, il y a presque
trente-cinq ans, je me suis trouvé engagé dans l'étude des troubles de
la pensée et des perturbations de la personnalité induites par un
certain nombre de lésions cérébrales, de troubles métaboliques et
d'intoxications. Ces recherches m'ont convaincu, en dépit d'opinions
contraires faisant autorité, que les troubles schizophréniques de la
pensée étaient radicalement différents de tous ceux alors connus dus à
une altération structurale ou métabolique du cerveau. Alors même que
la pensée du patient était délirante, distordue et désorganisée, on
constatait, lorsqu'on pouvait le tester adéquate-ment, que son
potentiel intellectuel ne se trouvait pas atteint ; et, dans des
circonstances émotionnelles adéquates, le patient pouvait souvent
mener à bien des fonctions intellectuelles d'une haute complexité —
situation très différente de celle des patients souffrant de troubles
cérébraux assez sérieux pour provoquer une incapacité juridique (Lidz,
1939, 1942, 1949 ; Lidz, Gay et Tietze, 1942 ; Lidz et Kahn, 1946).
Puis je remarquais, durant mon internat, que tous les schizophrènes
dont j'avais à m'occuper étaient issus de familles perturbées ou très
particulières. Parfois, après avoir passé une ou deux heures avec l'un
ou les deux parents d'un patient, je me demandais vraiment combien de
temps ma santé mentale, ou celle de n'importe qui d'autre, aurait
résisté à la vie commune avec ces gens-là, sans parler du fait d'être
élevé par eux. Permettez-moi d'extraire du stock de mes souvenirs deux
de ces patients qui continuent à me hanter.

Will J., âgé de dix-neuf ans, passait d'états de stupeur catatonique à
des phases d'excitation furieuse qui, en ces temps antérieurs aux
chocs et aux neuroleptiques, étaient difficiles à manier. Avec l'aide
d'une infirmière particulière, Will commença à aller mieux, mais son
état empirait manifestement après chacune des visites hebdomadaires de
sa mère. En dépit de l'état désespéré de Will, sa mère passait son
temps de visite à tenter de le faire prier avec elle et à l'exhorter à
mobiliser régulièrement ses intestins, à prendre des vitamines, à
faire de profonds exercices respiratoires, et ainsi de suite. Lorsque
l'on demanda à M. J., un industriel plein de dignité, de persuader sa
femme de rentrer chez eux, dans un autre état américain, et de laisser
le traitement de son fils à l'équipe hospitalière, il répondit que ce
serait impossible ; il avait abandonné toute tentative pour obtenir de
sa femme qu'elle laisse à Will quelque indépendance et la possibilité
de grandir, et maintenant que Will était si terriblement malade, elle
ne voudrait jamais l'abandonner. Quand l'hôpital décida d'interdire
provisoirement ses visites, elle adressa tous les jours de petits mots
implorants à son fils et quand on les lui renvoya, elle lui adressa
une boîte de chocolats. La marque en avait été soigneusement choisie,
car au lieu de l'habituel emballage en papier marron, les chocolats
étaient enveloppés de papier blanc, et sur chacun d'eux, Mme J. avait
imprimé avec soin un message du genre : «Mange tes prunes au petit
déjeuner
», «Respire profondément cinq fois par heure», «Dis tes
prières matin et soir
».

Jeff B., à l'âge de seize ans, était «l'espoir et la fleur» de l'une
des familles les plus riches et les plus puissantes politiquement du
Sud, jusqu'à ce qu'il commence à entendre des voix, à sentir son crâne
rempli de coton et à parler d'une manière floue et incohérente. Un des
plus vieux souvenirs de Jeff était qu'il se cachait sous la table de
la salle à manger tandis que ses parents se lançaient des assiettes à
la figure. Plus tard, Jeff, fuyant les batailles parentales, se
réfugiait chez ses grands-parents maternels — pour y retrouver une
grand-mère paranoïde, accusant son grand-père, un homme d'État très
âgé, d'infidélité. Quand ses parents se séparèrent, il passa l'année
scolaire chez ses grands-parents, s'efforçant d'ignorer les tirades de
sa grand-mère et les accusations qu'elle proférait contre son
grand-père chéri, qui paraissait une forteresse inébranlable dans
l'exercice de ses fonctions, mais un faible en privé. Jeff était la
consolation de son grand-père, qui l'éduquait pour qu'il prenne un
jour la direction politique de l'état et devienne même gouverneur.
Jeff passait ses étés et ses vacances avec sa mère, qui se déplaçait
sans cesse de station en station et d'un compagnon de lit à un autre,
tandis qu'il éprouvait de plus en plus de honte et de colère à son
égard. Bien que M. B. fut multimilliardaire, quand Jeff rendait visite
à son père, il le trouvait vivant avec une maîtresse dans une cabane
des Everglades et se saoûlant jusqu'au coma.
Mon intérêt pour le milieu familial dans lequel les schizophrènes ont
grandi fut ensuite stimulé par le fait que les parents proches de
plusieurs patients à qui l'on n'avait pas appris que nous avions
affaire à une maladie d'origine inconnue, m'expliquèrent simplement,
dans leur ignorance, de quelle manière la situation familiale du
patient l'avait rendu fou.

Hypothèse initiale

Je me mis donc à envisager l'hypothèse — avec hésitation, parce
qu'elle éveillait peu ou aucun intérêt chez mes maîtres — que puisque
le développement personnel d'un enfant se déroule à l'intérieur de la
famille, l'échec du schizophrène à atteindre et à maintenir une
intégration adéquate de sa personnalité pouvait être mis en relation
avec la famille perturbée dans laquelle il avait effectué sa
croissance. En outre, comme un fonctionnement humain intégré dépend de
la possession d'un système de significations et de logique cohérent,
la désorganisation des capacités linguistiques personnelles pouvait
être centrale pour le syndrome schizophrénique tout entier ; et si les
fondements des aptitudes linguistiques et cognitives d'un enfant sont
établies à l'intérieur de la famille, le trouble de pensée
schizophrénique pourrait bien être la conséquence des perturbations
familiales.
Les capacités humaines d'adaptation, à la différence de celles de tous
les autres organismes, reposent sur l'aptitude à utiliser le langage
et à penser, mais cela implique une vulnérabilité inhérente. Le
cerveau permet la pensée mais ne garantit pas sa rationalité. Les
besoins affectifs remanient les significations, et lorsque
l'acceptabilité d'une personne envers elle-même et envers les autres
est menacée, lorsqu'aucune issue ne peut être découverte à un conflit
insoluble et que toutes les voies vers le futur paraissent bouchées,
il y a encore un moyen. On peut simplement remanier la perception de
ses propres besoins et mobiles et de ceux des autres ; on peut
abandonner la logique causale et modifier le sens des événements ; on
peut régresser, faire retraite dans une époque de l'enfance où le
désir avait le pas sur la réalité, où l'on se sentait le centre des
préoccupations parentales, ou même à une époque où l'on n'était pas
complètement détaché de la mère — et recouvrer ainsi une sorte
d'omnipotence et d'autosuffisance. Bref, on peut devenir schizophrène.
En fait, cette voie est si évidemment ouverte à l'être humain que, si
nous ne connaissions pas l'existence d'un syndrome comme la
schizophrénie, nous aurions à le rechercher comme une anomalie
prévisible du processus de développement.

La surextension égocentrique
(A suivre)

Le 23 avril, en réponse à Marc :
Citation:
Merci de ce nouveau témoignage assez terrifiant.

On sait que la neuropsychiatre Nancy Andreasen est une militante du
"Circulez ! y a rien à voir dans les relations familiales autour de
l'enfant ! Il n'y a que du neurologique !
" Pages 235 à 242 de son
"Brave New Brain", traduit chez de Boeck, elle a donc choisi l'exemple
d'un certain Scott, présenté de façon à ce que le déclenchement de sa
schizophrénie apparaisse comme totalement imprévisible et improbable.
Tout au plus une rupture sentimentale à 17 ans, et plongée dans la
schizophrénie...

Selon toutes les apparences, la planète que rencontre Andreasen n'a
aucun point commun avec les familles décrites par les thérapeutes
familiaux milanais, tels que Selvini-Palazzoli, Boscolo, Cecchin,
Prata, Hoffman, Penn, Cirillo, Sorrentino,... Eux rencontrent des
familles malades, avec un enfant désigné comme psychotique, symptôme
désigné par les autres. Eux font évoluer toute la famille.

Et ? Et ?
Non, je n'ai aucune conclusion. Tout au plus que l'on donne le même
nom à des évolutions individuelles bien différentes.

Et puis, mais là je me répète, que les habitudes de déni de l'autre
sont dominantes et extrêmement dommageables. Bien qu'elle soit extrême
dans le genre, madame votre mère n'est pas un cas isolé.


Etant ici le père plus âgé avec les enfants les plus âgés, j'ai donc observé préférentiellement l'exploitation du négativisme adolescent. Le contraste maximal entre les rôles des différents enfants à cette époque, étant concrétisé par le cri consterné de ma petite dernière "Je ne veux pas que [Frédégonde] te tue !".

Un cas historique est celui de Pierre Rivière et de sa soeur Victoire, dans les années 1830, avec conclusion en 1835, étudié par Michel Foucault et Annie Kriegel. Résumé à http://forum.aceboard.net/11070-246-6468-0-Autre-psychotique-Pierre-Riviere-1815-1840.htm
_________________

Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à présent.
Et cela, les imposteurs et les tortionnaires le détestent, le détestent, mais le détestent !


Dernière édition par Saint-Thèse le Mardi 7 Juin 2005, 20:29; édité 1 fois
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Jeanpapol
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Nouveau messagePosté le: Mardi 7 Juin 2005, 20:27    Sujet du message: Somnifère Répondre en citant

Pfffffff .......
_________________
Quelqu'un qui se bat comme beaucoup d'autres pour ses 3 filles , contre le SAP , le dérèglement mental et les mauvaises fréquentations de son conjoint .
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