Accusations mensongères. Circulez ! Ya rien à voir !

13/01/09

 

706 - Antonio MADEIRA, Loïc SECHER : Même combat contre l’absurde

En liberté conditionnelle pour l’un (A. Madeira), toujours derrière les barreaux pour l’autre (L. Secher), ces deux hommes vivent le même drame depuis plusieurs années sans se connaître. Condamnés pour viols sur mineures, il y a plusieurs années, sur la base de simples accusations mensongères sur lesquelles leurs accusatrices respectives sont revenues dernièrement, il leur faudra encore beaucoup de patience, d’énergie et d’argent pour obtenir la révision de leur procès si l’on s’en réfère aux dernières décisions de justice les concernant.

Leur drame est simple. Convoqués un jour au commissariat (en 1999 pour A. Madeira, en 2000 pour Loïc Sécher) ils ont été confrontés à une accusation de viols sur mineures, (par sa propre fille en ce qui concerne A. Madeira, par la fille de ses voisins pour L. Sécher), mis en examen puis condamnés définitivement (12 ans pour A. Madeira,  16 ans pour Loïc Sécher).

Jusque là tout le monde crie au loup et au monstre ! 

Mais après plusieurs années, les deux jeunes filles ont grandi, sont devenues majeures et ont pris conscience du piège dans lequel la société les avait enfermées pour condamner des innocents. Virginie Madeira réagit en 2006 en publiant un livre « J’ai menti » dans lequel elle explique comment elle a pu se laisser entraîner à dénoncer son père jusqu’à le faire condamner. Des examens gynécologiques qui n’avaient pas été faits lors de l’instruction prouvent qu’elle est vierge et n’a donc pas été violée lorsqu’elle était mineure. Concernant Loïc Secher, au printemps 2008, celle qui l’a fait condamner déclare officiellement par procès verbal qu’elle a menti, que Loïc Secher ne l’a jamais violée et qu’elle ne supporte plus de le savoir en prison pour rien.

Dans les deux cas, la commission de révision des condamnations pénales refuse la demande de remise en liberté dans l’attente d’un nouveau procès. A. Madeira sera remis en liberté conditionnelle seulement parce qu’il a déjà accompli la moitié de sa peine. Pour Loïc Sécher, la demande de remise en liberté a été rejetée en octobre 2008 et il a donc passé son huitième Noël en prison.

Dans les deux cas, les « faits nouveaux » transmis à la commission n’ont pas été considérés comme suffisamment probants !

Depuis la parution du livre de Virginie en 2006, Antonio Madeira a déjà fait deux demandes de révision. Toutes les deux ont été refusées dont la seconde le 12 janvier 2009. La commission a estimé que « les explications données par Virginie Madeira pour justifier ses accusations puis ses rétractations sont contredites par les éléments du dossier ». Selon les juges, Virginie « a, dès l’origine, pris conscience que ses accusations étaient susceptibles de conduire à l’incarcération de son père, seule ressource de la famille, et combien elle a souffert d’être séparée des siens […] ainsi que de ne pas être crue par sa mèr». Quant aux expertises gynécologiques, mises en avant par la défense, elles ne permettraient pas « d’exclure formellement a priori des pénétrations vaginales ». Et, bien que les spécialistes aient estimé que « des pénétrations vaginales intervenues avant la puberté auraient provoqué des lésions traumatiques » (Virginie avait assuré être agressée depuis le plus jeune âge), la commission de révision considère que leurs observations « n’apparaissent pas incompatibles avec les déclarations de la jeune fille qui n’a pas été en mesure de préciser la date » des premiers attouchements. C’est pourquoi, les magistrats de la cour de cassation ont estimé que les deux éléments soulevés par la défense « ne sauraient constituer des faits nouveaux » !

Pour Loïc Sécher, le refus de remise en liberté a été fondé sur le fait qu' « il y avait, en l'état, d'autres éléments confortant les accusations d'origine, la lettre de rétractation n'étant pas seule de nature à justifier la suspension de l'exécution de la peine! Or, la condamnation de Loïc Sécher était basée sur les seules déclarations de la jeune fille. Il n’ay avait pas eu d’analyse ADN et de confrontation !

Maitre Jean Marc Florant, l’avocat de A. Madeira a déclaré à France Soir au sujet du refus de révision du procès de son client:

« Cette jeune fille, durant une heure d’audition dans le cadre du supplément d’information ordonné par la commission de révision, a maintenu mordicus qu’elle a menti, pourquoi elle a menti et pourquoi elle s’est rétractée. Et ce n’est pas une personne vulnérable ou atteinte de troubles psychiatriques. Malgré tout, la cour a estimé qu’elle n’est pas crédible. Ce que je trouve lamentable, c’est que la cour d’assises aurait eu en face d’elle un M. Madeira avec sa fille qui vient dire : “Je t’ai accusé à tort”, et en sachant qu’elle était vierge, les jurés l’auraient acquittée ! Autant vous dire qu’aujourd’hui, dans les affaires de mœurs, qui représentent 80 % des décisions de cours d’assises, il n’y aura jamais de révision. On cadenasse la porte à toutes les autres demandes de révision ! »

Loïc Sécher sera probablement confronté au même obstacle même si, sous la torture psychologique qu’on lui a fait subir en garde à vue, il n’a jamais reconnu la moindre agression sur son accusatrice.

Il semble donc qu’aux yeux de l’Institution Judiciaire , la crédibilité ne fonctionne que dans un sens : lorsqu’il s’agit d’accuser et de condamner.  C’est l’effet pervers de la dictature de l’émotion analysé précédemment dans un article concernant Loïc Sécher.

Lire toutes les réactions à cet article sur AGORAVOX

Posté par B2IA à 09:02 - 7 - CRIS D'INNOCENCE -

 

http://blogdesinnocents.canalblog.com/tag/MADEIRA .

 

24/06/11

2910 - Loïc Sécher acquitté - Analyse de l'erreur judiciaire

Fin du calvaire pour Loïc Sécher ! La cour d'assises d'appel de Paris l'a acquitté vendredi 24 juin 2011. La salle a applaudi à l'annonce de la décision, rendue après deux heures de délibéré. Juste avant que la cour ne se retire pour prendre sa décision, Loïc Sécher avait "renouvelé (son) cri d'innocence" et eu une pensée pour son père, décédé cette année.

Au nom du "bien de la justice", l'avocat général, François-Louis Coste, avait demandé jeudi à la cour de reconnaître l'erreur judiciaire dont avait été victime Loïc Sécher et de l'acquitter. "Personne ne mérite ce qui vous est arrivé", avait ensuite dit à son client l'avocat de la défense, Me Eric Dupond-Moretti. Fin 2000, Emilie, 14 ans, en proie à un profond mal-être, l'avait accusé de lui avoir fait subir à plusieurs reprises viols et agressions sexuelles. Loïc Sécher, qui a toujours clamé son innocence, avait été condamné

Loïc Sécher devient le septième condamné depuis 1945 à être acquitté après une condamnation définitive et le dizième depuis 1792. Liste ci-jointe.

A lire pour analyser les causes de l'erreur judiciaire

La part de responsabilité de la circulaire Royal - Agoravox  - 24/06/11

 

 http://blogdesinnocents.canalblog.com/tag/SECHER

 

 

Affaire Loïc SECHER : La part de responsabilité de la circulaire Royal !

 Loïc Sécher est jugé pour la troisième fois par la Cour d’assises pour des faits qu’il n’a pas commis mais dont les deux premières condamnations à 16 ans de prison l’ont conduit à accomplir la moitié de cette peine avant que la jeune fille accusatrice le déclare innocent.

  La Cour de révision aurait pu lui éviter, ainsi qu’à la jeune fille, l’épreuve d’un troisième procès. Mais il est toujours difficile à des metteurs en scène de sacrifier une dernière représentation théâtrale pour des raisons de bons sens ! Alors, le spectacle go on…

 Et puisque ce procès se déroule actuellement du 20 au 24 juin 2011, profitons-en pour dénoncer une nouvelle fois la circulaire Royal qui a sa part de responsabilité, entre autres, dans ce fiasco.

 Rappel : Après l’affaire Dutroux en Belgique au cours des années 96-97, le monde politique s’agite en France et veut ériger la défense des enfants comme un mur de morale protectrice pour exorciser les erreurs et les compromissions du passé. Pour Alain Juppé, le premier ministre de l’époque « Il faut parfois mettre entre parenthèses les droits de l’homme pour protéger ceux de l’enfant » (L’Express – 4/9/96). Le 11 juin 1997, Ségolène Royal, ministre des Ecoles, déclare à Europe1 : « Il faut que la parole des enfants soit entendue, qu’ils soient crus ». En 1999, le conseiller Hayat affirme à une délégation syndicale au nom des ministres Allègre et Royal : « Si un enfant peut être préservé au prix de neuf enseignants accusés à tort, l’objectif est rempli. »

 La circulaire Royal de 1997 obligea le personnel de l’Education en cas de rumeur à « s’extraire au plus vite » de cette situation en informant sa hiérarchie afin de procéder à une enquête interne puis à une dénonciation au procureur de la République. Il fut clairement rappelé au personnel de l’Education que « Tout manquement à cette obligation légale l’expose à être poursuivi en justice pour non-empêchement de crime, non-dénonciation de mauvais traitements, omission de porter secours ou non-assistance à personne en péril, selon les cas et à faire l’objet de poursuites disciplinaires ».

  Le rapprochement avec l’affaire Loïc Sécher qui se déroule à l’automne 2000. Selon l’AFP qui a rapporté, mardi 21 juin 2011, les témoignages de deux professeurs de la jeune fille, on ne peut que constater qu'ils ont appliqué à la lettre les ordres de la circulaire Royal. 

 Karine Etévenard, professeur de physique et Michaël Deshaies, professeur de français ont recueilli des confidences de l'adolescente de 14 ans, qui, en novembre 2000, leur a confié avoir été violée.

''Peut-être qu'elle nous a trompés sur la personne mais, sur ce qui lui était arrivé, je ne peux pas imaginer qu'elle nous ait menti'', a déclaré devant la cour d'assises d'appel de Paris Karine Etévenard, professeur de physique, encore bouleversée à l'évocation de cette époque. ''Elle me faisait peine... On réagit avec empathie face à un enfant qui souffre'', a expliqué son ancien collègue Michaël Deshaies, professeur de français.

Elle ne donnait pas le nom de l'homme, mais sa description avait suffi à ses parents pour identifier Loïc Sécher, un voisin, résidant comme eux dans une petite commune de la Loire-Atlantique toute proche.

Ses professeurs, Mme Etévenard en particulier, ont expliqué combien ils avaient tenté de comprendre pourquoi elle allait si mal. Ils ont aussi raconté s'être sentis bien seuls face à une hiérarchie beaucoup plus sceptique face au comportement de la jeune fille.

Emilie avait parlé d'''attouchements'' à Mme Etévenard. Ensuite, dans une rédaction, elle a évoqué une ''humiliation'' de la part de son père, sans évoquer spécifiquement des abus sexuels mais en mentionnant dans la marge ''SVP ne parler (sic) pas de ce devoir''.

Son professeur de français s'en est alarmé et a fait un ''signalement'' au tribunal de grande instance. C'était pendant les vacances de Toussaint 2000. Ensuite, le 25 novembre 2000, les deux professeurs, avec une camarade de classe, ont discuté avec Emilie, l'ont interrogée, lui posant des questions, certainement plus ''fermées'' que ne l'auraient fait des spécialistes. ''Sans doute était-ce maladroit... Je ne suis pas psychologue'', reconnaît le professeur de français. ''C'est très douloureux, même onze ans après'', dit-il.

 Responsabilité de la circulaire Royal : En 2000, le scandale d’Outreau n’avait pas encore éclaboussé la procédure judiciaire et il ne se terminait pas un seul journal télévisé sans que nos vedettes du petit écran ne dénoncent une affaire de pédophilie. Malheur à ceux qui étaient accusés à tort ! Leurs cris d’innocence, non seulement n’avaient pas grande valeur mais étaient bien souvent une circonstance aggravante pour les coller à l’abri derrière les barreaux ! Et le personnel de l’Education était aux premières loges comme victimes de la rumeur ou comme « complice », coupable de non dénonciation car la circulaire Royal était claire à ce sujet : « s’extraire de cette situation » et « Tout manquement à cette obligation légale l’expose à être poursuivi en justice pour non-empêchement de crime, non-dénonciation de mauvais traitements, omission de porter secours ou non-assistance à personne en péril, selon les cas et à faire l’objet de poursuites disciplinaires ».

 Alors, certains professeurs, troublés par la souffrance d’enfants qui leur étaient confiés, ont pu se laisser emporter par leur rôle d’éducateur et le pousser jusqu’à considérer que « l‘enfant dit toujours le vrai ! » comme le préconisait Ségolène Royal que le suicide d’un enseignant (Bernard Hanse) sur de fausses accusations ne dérangeait pas dans ses certitudes.

 

 Conclusion : Loin de nous l’idée d’accabler des professeurs qui ont été aveuglés par cette satanée circulaire et par les fausses certitudes d’une classe politique et d’une cour médiatique, toujours prêtes à sacrifier le bouc émissaire sur le plateau de la popularité.

Outreau est passé par là pour ramener une certaine forme de démagogie à un peu plus de décence mais rien n’a changé sur le fond… D’autres Loïc Sécher dorment en prison. Signalons, entre autres, le cas de Jean-Paul Degache, instituteur ardéchois, condamné par deux fois à 8 ans de prison pour des faits qu’il a toujours nié et qui n’ont jamais été démontré.

 La dictature de l’émotion n’est pas morte ! 

  http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/affaire-loic-secher-la-part-de-96375

La juge qui dénie les preuves et protège la fraudeuse.

La juge qui dénie les preuves et protège la fraudeuse.


L'action en justice de décembre 2002 se base sur une preuve : le bulletin de salaire de mon fils, de mai 2001, glissé par hasard ou par erreur dans le fatras de papier que Geneviève avait consenti à me restituer le 21 septembre 2001 : elle avait posé le fatras des choses dont elle ne voulait pas, sous une bâche pour les protéger de la pluie, devant le portail. Prédatrice à fond, à fond, à fond, à fond, à fond, à fond, à fond, à fond, à fond, Geneviève gardait tout le reste de mes biens propres, et des biens communautaires, tout ce qui lui plaisait.
Ce bulletin providentiel prouvait que mon fils gagnait autant d'argent que moi, alors que je payais à sa mère 1500 F puis 190,16 euros par mois pour l'entretien de Bertrand.

entête bulletin Bertrand

Paie Bertrand

Toutefois, à aucun moment la juge M.P. Girard-Blanc ne mentionne l'existence de cette preuve, ni ne daigne se souvenir de sa date ni du montant. A la place elle écrit : "Il prétend que Madame Letellier a omis de mentionner dans ses précédentes écritures que Bertrand travaillait en poursuivant ses études".
Prétend Madame Letellier a omis
On est féministe ou on ne l'est pas... La juge M.P. Girard-Blanc ne mentionne donc QUE les pièces produites par l'avocate de la répudiante, Geneviève, alors toujours mon épouse :



631 euros

loyer et APL

Ayant supprimé toute référence à la pièce produite par la partie demanderesse, la juge M.P. Girard-Blanc évite de constater que la preuve de fraude est antérieure (mai 2001) au jugement précédent prononcé par la juge Agnès Vareilles, du 17 juillet 2001, sur requête du 17 avril 2001, et que les bases du jugement sont entachées de fraude prouvée, quoique non connue alors à cette date.

Chose jugée juillet 2001

 

Là dessus, la juge protège le butin de la répudiante obtenu par fraude, se contentant du minimum qui lui évite - carriérisme oblige - de se rouver retoquée en appel :

Butin acquis 2000-2002

4e page 29 avril 2003
Ça se passe comme ça, tous les jours au Féministan judiciaire. Leur partialité gynarque suinte par tous les pores de leur peau. La juge protège la fraudeuse et ses biens mal acquis, jusqu'à la tardive action judiciaire de décembre 2002. On ne communique pas plus clairement à ces avocates et à leurs clientes : Fraudez ! Volez toujours ! On vous couvre !


Et mon fils, au milieu de ces complots et de ces fraudes, dont il est contraint d'être complice ?


Commençons par voir le résultat final de la corruption, tel que le gang des tueuses conjurées s'en est publiquement vanté, le jour des trente-deux ans de mon fils :
Message-ID: 
Le fil entier, commencé le 13 octobre 2010, est toujours consultable à
http://fr.bio.medecine.narkive.com/iodhHr4V/ce-toubab-qui-se-vantait-de-tuer-a-distance.3 (pour la page 3, )
http://fr.sci.zetetique.narkive.com/OWgCiqLV/ce-toubab-qui-se-vantait-de-tuer-a-distance.3
Le messge même à http://fr.bio.medecine.narkive.com/iodhHr4V/ce-toubab-qui-se-vantait-de-tuer-a-distance#post48

Lili ()
il y a 5 ans
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...Post by jc_lavau
Post by Ramone Ramone
Post by jc_lavau
Pinoteau a manoeuvré Orange pour faire effacer une page à "Kavlan".
Du coup, c'est moi qui héberge toute la partie zététique de Cavelan,
http://zetetique.deonto-ethics.org/
qu'il prenne un domaine chez 1and1 et demande à ce registrar de ne pas
publier ses coordonnées, tout à fait possible chez eux
C'est toute la différence entre Cavelan et moi-même d'une part,
Jean-Claude Pinoteau et Jean-Paul Douhait alias Cascus, alias
jeanpapol, alias Isaac, alias Violette Dubois, alias Pierre Szmydt,
alias Jacky, alias cassidile, alias vendredi, alias Ixe, alias
incognito, alias corbeau, alias jderrida, alias tsts Mouche, (etc.)
d'autre part.
Contrairement à la criminalité organisée, nous n'avons rien à cacher, nous.
Oh que si il en a à cacher, le père de Bertrand Lavau! Après lui avoir
pourri sa jeunesse, il n'a cessé de le harceler, même chez son employeur, au
point que Bertrand s'est senti obligé de passer dans la clandestinité, sans
protection sociale, sans cotisation à la retraite. Bertrand qui a maintenant
32 ans, est terrorisé par son père, a perdu tous ses repères. Le père ne
parle d'ailleurs jamais de son fils sur son site personnel alors qu'il est
très disert sur les autres membres.

Ces agissements de harcèlement sont punis par le code pénal :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIARTI000006417711&dateTexte=20100209

Alors, toujours rien à cacher ?

Lili, une amie (du fils)


et à https://groups.google.com/forum/#!topic/fr.sci.zetetique/plUHlPMt4ZU[1-25-false]
mais avec tellement d'erreurs dans la gestion des caractères accentués que la lecture en est fort pénible. 
Voici le message avec entête complet : https://groups.google.com/forum/#!original/fr.sci.zetetique/plUHlPMt4ZU/3CVxYaXI3MQJ

Path: g2news2.google.com!news4.google.com!proxad.net!feeder1-2.proxad.net!usenet-fr.net!gegeweb.org!aioe.org!not-for-mail

From: "Lili"

Newsgroups: fr.sci.zetetique,fr.bio.medecine

Subject: Re: Ce toubab qui se vantait de tuer � distance...

Date: Sun, 17 Oct 2010 12:34:23 -0000

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"jc_lavau" a �crit dans le message de
news: i94fir$f0f$Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser....
> Le 13/10/2010 15:02, Ramone Ramone a �crit :
>> Le 13/10/2010 14:52, jc_lavau a �crit :
>>
>>>
>>> Pinoteau a manoeuvr� Orange pour faire effacer une page � "Kavlan".
>>> Du coup, c'est moi qui h�berge toute la partie z�t�tique de Cavelan,
>>> aux Etats, et Pinoteau se casse les dents l� dessus :
>>> http://zetetique.deonto-ethics.org/
>>>
>>>
>>
>> qu'il prenne un domaine chez 1and1 et demande � ce registrar de ne pas
>> publier ses coordonn�es, tout � fait possible chez eux
>
> C'est toute la diff�rence entre Cavelan et moi-m�me d'une part,
> Jean-Claude Pinoteau et Jean-Paul Douhait alias Cascus, alias
> jeanpapol, alias Isaac, alias Violette Dubois, alias Pierre Szmydt,
> alias Jacky, alias cassidile, alias vendredi, alias Ixe, alias
> incognito, alias corbeau, alias jderrida, alias tsts Mouche, (etc.)
> d'autre part.
> Contrairement � la criminalit� organis�e, nous n'avons rien � cacher,
> nous.

Oh que si il en a � cacher, le p�re de Bertrand Lavau! Apr�s lui avoir
pourri sa jeunesse, il n'a cess� de le harceler, m�me chez son employeur, au
point que Bertrand s'est senti oblig� de passer dans la clandestinit�, sans
protection sociale, sans cotisation � la retraite. Bertrand qui a maintenant
32 ans, est terroris� par son p�re, a perdu tous ses rep�res. Le p�re ne
parle d'ailleurs jamais de son fils sur son site personnel alors qu'il est
tr�s disert sur les autres membres.

Ces agissements de harc�lement sont punis par le code p�nal :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIARTI000006417711&dateTexte=20100209

Alors, toujours rien � cacher ?

Lili, une amie (du fils)

Fin de citation.
Donc à en croire le gang des tueuses conjurées, elles ont réussi à faire de mon fils une épave droguée, qui à 31-32 ans serait retourné dans les jupes de sa mère, et dont les rêves sont homicides.
Mais dites donc c'est là un triomphe éducationnel, pour la gynarchie triomphante !

Cette criminalité organisée ayant beaucoup à cacher, ce furent là les dernières nouvelles que j'aie eu de mon fils, dont rien ne dit quelle fraction est exacte au juste (ni même s'il existe une fraction exacte), au milieu du tissu de mensonges dont le gang des tueuses conjurées est coutumier.

Et quelles furent les avant-dernières ? Oh, fort peu, Geneviève ayant tout fait pour couper les enfants de leur père. Paranoïa et guerre gynarque obligent...
J'ai revu Bertrand à Valence en mars 1998, je suis venu embarquer le contenu de sa chambre dans le C35, pour remporter tout cela à Savasse. Geneviève en profita pour rafler le C35, qu'elle ne restitua jamais.
Je l'avais revu une fois en février 1999, il m'aida à embarquer et ficeler quelques cartons de documents, en tassés dans le C35 désemparé (et aux freins sabotés). Sa régression morale était dramatique. Alors qu'à moins de trois ans, il avait été capable de poser des frontières à sa môman : "Toi tu veux que je sois sage, mais moi j'aime pas être sage !", à vingt ans il n'était plus capable de reconnaître que les individus sont distinct : "J'ai rien à te dire ! Tu n'as qu'à deviner !". Phagocité par l'invasion psychotique de sa môman.
J'ai revu Bertrand à Valence en juin 1999, il nettoyait et libérait sa nouvelle chambre. J'étais à pieds. Au retour j'ai croisé Geneviève dans sa belle Xantia noire, gueule coincée par sa colère et sa haine généralisée.
J'ai revu Bertrand une fois au Brusc en juillet 1999, mentant comme un arracheur de dents.
J'ai revu Bertrand une dernière fois au Brusc les 2 et 3 août 2003, par hasard : j'étais sur le toit à balayer les aiguilles de pins, alors que lui pensait trouver là sa Mamie. Voici la seule photo que j'ai prise, avant de courir vers le bus puis vers le train pour rentrer chez moi.


Bertrand endormi

A la suite de quoi il n'a pas réussi à finir son mémoire de fin d'études, perdant ainsi à nouveau deux ans dans sa scolarité et sa qualification. Bertrand avait été un surdoué, la corruption et la gynarchie en ont fait un paumé... Un triomphe pour la corruption et la dictature gynarque (et lesbienne) !

Nouvelle "affaire De Fillipis" au sujet du cyber journaliste Hubert Delompré

Nouvelle "affaire De Fillipis" au sujet du cyber journaliste Hubert Delompré

Tout le monde se souvient de l’affaire "De Fillipis", ce journaliste interpellé et placé en garde à vue, pour une simple affaire de diffamation.

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/nouvelle-affaire-de-fillipis-au-63709

Source Le Point.fr :

"Vittorio de Filippis se souviendra longtemps de ce vendredi 28 novembre quand, vers 6 h 40 du matin, des policiers sont venus lui passer les menottes et l’emmener derechef au commissariat du Raincy en Seine-Saint-Denis, puis au dépôt du Palais de justice de Paris.

Ses deux enfants sont alors laissés sans surveillance.

Quel est donc ce crime si odieux qui justifie un embastillage musclé et deux fouilles corporelles (deux mises à nu) ?

Une simple affaire de diffamation, à la suite d’une plainte de Xavier Niel (le patron de Free) contre le quotidien Libération dont Vittorio de Filippis était, à l’époque des faits, directeur de la publication et donc, à ce titre, pénalement responsable. Un délit passible d’une amende de 12 000 euros, tout au plus.

L’affaire est devenue politique dès le lendemain. L’UMP, par la voie de son porte-parole, Frédéric Lefebvre, demande l’ouverture d’une enquête, jugeant "surréaliste" le traitement infligé à Vittorio de Filipis (par ailleurs, journaliste) et "disproportionnée" la méthode. Idem du côté du Parti socialiste où Martine Aubry."

°°° 

Le cyber journaliste Hubert DELOMPRE a été convoqué ce matin au Palais de justice de PARIS (le 23 octobre 2009) par Madame le Juge d’instruction Caroline CHASSEIN pour une éventuelle mise en examen dans une affaire de diffamation sur la plainte d’un magistrat qui exerce à la Cour d’appel de TAHITI, Monsieur Roger MONDONNEIX.

Le cyber journaliste Hubert DELOMPRE ne s’est pas présenté à la convocation, il s’en est excusé car il estime la procédure entièrement illégale et surtout n’a pas les moyens financiers pour se rendre à Paris.
 

I Les faits

 Le cyber journaliste Hubert DELOMPRE a révélé sur son Site Internet le fait que Monsieur Roger MONDONNEIX avait acheté dans la région de SAUMUR une grosse propriété pour y loger sa famille.

Jusque là, pas de difficulté, le fait de révéler qu’un magistrat achète un bien immobilier pour y loger sa famille ne peut constituer en aucune manière une diffamation.

Il est tout à fait honorable pour un magistrat d’acheter une maison pour y loger sa famille, cela prouve qu’il vit en "bon père de famille".

Le cyber journaliste a également indiqué que cet achat aurait été effectué en méconnaissance des dispositions de l’article 1597 du Code de procédure civile qui interdit à un Magistrat d’acheter un immeuble provenant d’une liquidation judiciaire lorsqu’il exerce des fonctions dans le ressort territorial où se trouve l’immeuble objet de la vente.

A l’époque des faits, Monsieur Roger MONDONNEIX était président du Tribunal de Grande Instance de SAUMUR.

La difficulté tient dans le fait que ce n’est pas Monsieur Roger MONDONNEIX qui a acheté l’immeuble provenant d’une liquidation judiciaire, mais semble-t-il son épouse, tous deux mariés sous le régime de la communauté.

C’est dans ces circonstances que Monsieur Roger MONDONNEIX a déposé une plainte en diffamation contre le cyber journaliste Hubert DELOMPRE.

II Une procédure entachée de nullité

La procédure pénale en matière de diffamation est très spéciale.

Cette procédure distingue la diffamation :

- contre un particulier ;

- contre une personne exerçant une mission de service public.

Les sanctions ne sont pas les mêmes.

C’est la raison pour laquelle, il ne faut pas se tromper lorsque l’on dépose plainte pour diffamation.

Si l’on porte plainte pour diffamation contre une personne exerçant une mission de service public, alors que le fait imputé (la diffamation), relève de la vie privée, la plainte est entache de nullité et la poursuite ne peut prospérer.

C’est précisément le cas en l’espèce, le Cyber journaliste Hubert DELOMPRE a indiqué sur son Site Internet le fait que Monsieur Roger MONDONNEIX avait acheté une maison pour y loger sa famille.

Monsieur Roger MONDONNEIX a l’honneur d’exercer la profession de Magistrat, cependant lorsqu’il achète une maison pour y loger sa famille, ce n’est pas dans l’exercice de la fonction de Magistrat, il achète en qualité de " bon père de famille " et s’il s’estime diffamé par la révélation de cet achat, alors, il doit déposer plainte pour diffamation contre un particulier car l’acte qui lui a été imputé (l’achat d’une maison) relève de la vie privée.

La difficulté tient dans le fait que Monsieur Roger MONDONNEIX a déposé plainte pour diffamation contre une personne exerçant une mission de service public, alors même que la maison n’a nullement été achetée sur les ordres du Ministre de la Justice pour en faire le lieu d’exercice de la fonction juridictionnelle, mais uniquement pour y loger son épouses et ses enfants.

Bref, la plainte est manifestement entachée de nullité, or une plainte entachée de nullité ne saisit pas la juridiction.

La procédure est donc nulle et non avenue et Madame le Juge d’instruction Caroline CHASSAIN ne peut en aucune manière mettre en examen le Cyber journaliste Hubert DELOMPRE du fait que l’action est prescrite.

III La procédure de récusation

 La procédure est manifestement entachée de nullité, il ne faut guère plus de 2 minutes à un professionnel du droit pour le savoir, aussi, on ne comprend pas pourquoi 2 juges d’instruction ont travaillé sur ce dossier depuis presque un an.

En effet, ce dossier a dans un premier temps été instruit pas Madame le Juge d’instruction Sylvia ZIMMERMANN et ensuite par Madame le Juge d’instruction Caroline CHASSAIN.

Le cyber journaliste Hubert DELOMPRE a du mal à comprendre pourquoi on ne délivre pas un non lieu au lieu de chercher à le mettre en examen.

C’est dans ces circonstances qu’il a déposé un recours en récusation de Madame le Juge d’instruction Caroline CHASSAIN devant Monsieur le Premier président de la cour d’appel de PARIS qui est Jean-Claude MAGENDI.

Le Premier président Jean-Claude MAGENDI a, dans un entretien, indiqué qu’il était le garant de la bonne qualité des procédures, on ne doute pas un instant qu’il fera dès lors droit à la juste demande présentée par le Cyber journaliste Hubert DELOMPRE.

Dixit Jean-Claude MAGENDI :

"Je suis le garant du bon déroulement des procédures

dans le ressort de la cour d’appel de PARIS

 


ITW de Jean—Claude Magendie (24.02.09)
par ITWE1

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/nouvelle-affaire-de-fillipis-au-63709

Monique est une victime. Selon la cour d'appel...

http://www.rmc.fr/editorial/178256/condamne-pour-ne-pas-avoir-assez-fait-lamour-a-sa-femme/

 

Condamné pour ne pas avoir assez fait l'amour à sa femme

Un Niçois de 51 ans a été condamné au divorce à ses torts exclusifs et à verser 10.000 euros à son ancienne épouse. Motif: il ne lui avait pas assez fait l'amour durant leur union. Ce devoir conjugal est bel et bien prévu par la loi.

 

Quand la loi entre dans la chambre conjugale, elle a des conséquences pour le moins surprenantes. Jean-Louis, un niçois de 51 ans, l'a appris à ses dépens. La cour d'appel d'Aix-en-Provence a prononcé, en mai dernier, le divorce à ses torts exclusifs pour ne pas avoir honoré suffisamment son épouse. Il devra en outre verser à son ex-femme Monique 10.000 euros de dommages et intérêts. Motif: il ne lui a pas suffisamment fait l'amour au cours de leurs 21 années de vie commune.
«Les relations s'étaient simplement espacées au fil du temps...»
Pourtant, Jean-Louis n'a pas manqué de se défendre. « Les relations s'étaient simplement espacées au fil du temps », a-t-il tenté d'expliquer aux juges. Pour justifier ses refus, il évoquait notamment « une fatigue chronique générée par les horaires de travail » ou encore « des problèmes de santé ». Mais rien n'y a fait. Si la décision de justice semble étonnante - voire choquante pour certains - elle s'appuie bel et bien sur le code civil. La loi dispose que « les époux s'obligent mutuellement à une communauté de vie », ce qui implique avoir des relations sexuelles. Ce type de cas est néanmoins exceptionnel. Le seul précédent en France datait de l'année 2000.

 

Les mecs, vous avez du mal à comprendre ce que sont les relations sexuelles du point de vue de votre propriétaire légitime :
Du point de vue de la propriétaire légitime,
c'est trop haut et c'est trop bas,
c'est trop chaud et c'est trop froid,
c'est trop vite et c'est trop lent,
c'est trop doux et c'est trop dur,
c'est trop long et c'est trop bref,
c'est trop contracté et c'est trop décontracté,
c'est trop tard et c'est trop tôt,
c'est trop mâle et c'est trop efféminé,
...
c'est trop ... et c'est trop ...,
et surtout ça ne rapporte pas assez de pognon.



En revanche, en amours adultérines, ça marche du tonnerre, grâce à la jouissance sadique de bafouer le cocu. C'est ça qui est jouissif !

Un exemple dans Le Monde :
http://www.lemonde.fr/week-end/article/2011/09/02/qu-est-ce-qu-etre-pere_1566087_1477893.html

Citation
"Marié et papa d'une fille de bientôt 10 ans, j'ai découvert il y a deux ans que je n'étais pas son concepteur. J'ai beaucoup souffert avant de finir  par me rallier  à l'évidence : je suis sans contestation possible son père. Nous avons expliqué à notre fille cet état de fait.
Aujourd'hui la maman décide de quitter notre foyer pour se rapprocher du géniteur avec lequel elle a renoué. Elle n'exclut pas à terme de se mettre en ménage avec ce garçon et envisage d'élever notre fille au sein de ce nouveau foyer.
J’ai énormément d'appréhensions. Beaucoup d'angoisse. J'ai peur que cette situation complexe soit génératrice de désordres chez notre fille et ne lui permette pas de se construire correctement.
Si je ne doute pas que je resterai à jamais son seul et unique père, l'apparition de son père biologique avec qui elle risque de passer le plus gros de son temps ne risque-t-il pas de la perturber ? N'y a-t-il pas de risque qu'elle finisse par penser qu'elle est le fruit d'une erreur, qu'elle soit tiraillée entre deux affections paternelles, qu'elle se trouve plongée dans un conflit de loyauté insurmontable, que l'image d'elle-même qu'elle est en train de construire soit ternie par tout cela ? Bref, que cette situation lui soit préjudiciable ?"

 

Et puis c'est bien fait pour sa yeule, à ce type-là, il n'avait qu'à ne pas être le mâle, non mais sans blagues !

 

 

 

Tss tss ! Un juge d'instruction qui couvre un assassinat...

Tss tss ! Un juge d'instruction (Bourrouillou) qui couvre un assassinat parce qu'il en a reçu l'ordre ? Voyons, peut-être chez les exotiques pourris, mais pas dans le royaume de France ! Ça se peut presque pas ! 

Remarquez, quand un juge d'instruction instruit quand même, on sait le ramener à l'ordre par un assassinat furtivement fait. Même quand l'assassinat a raté, le juge Flam comprend qu'il ne faut plus enquêter sur les comptes étrangers de Jacques Chirac... 
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/disputatio/viewtopic.php?id=431 

Source : Bakchich. 
http://www.bakchich.info/article4101.html 
Source tarie depuis... Tiens ? Sauvegarde partielle à : 
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&task=view&id=118&Itemid=2

Et voici l'article à l'adresse http://www.historia.fr/mensuel/670/aucun-doute-assassine-zola-01-10-2002-48537

 

" Aucun doute : on a assassiné Zola ! "

Entretien avec Jean Bedel

Ce journaliste vient de publier Zola assassiné aux éditions Flammarion. Une enquéte rondement menée qui établit de manière catégorique l'hypothèse du crime.

HISTORIA - En 1953, dans Libération , vous faisiez part du témoignage de Pierre Hacquin vous rapportant la confession du fumiste ayant bouché volontairement la cheminée d'Emile Zola. En 1978, vous révéliez son identité : Henri Buronfosse. Aujourd'hui, quels éléments nouveaux apportez-vous ?

 

JEAN BEDEL - J'ai concentré mes dernières recherches sur la personnalité du tueur, son engagement politique - il adhère à  la Ligue des patriotes fondée par Paul Déroulède -, ses activités avant et après la mort de Zola. J'en conclus que Buronfosse était un antidreyfusard forcené qui considérait Zola comme un suppôt de la " juiverie ". J'insiste aussi sur un élément troublant mis en avant par Alain Pagès, coauteur du Guide Emile Zola Ellipses : inscrit sur les listes électorales du IVe arrondissement de Paris, Buronfosse se fait appeler Henri Charles Emile. Etrange quand on sait que sur son acte de naissance ne figure que son prénom usuel, Henri. Peut-étre a-t-il fait rajouter Charles en hommage à  son grand-père maternel. Mais pourquoi Emile ? Faut-il y voir la signature provocante de l'assassin ? Autre fait curieux : l'acte de décès de Buronfosse le présente comme fils d'un certain Henri Emile Buronfosse... Pure invention ! Il n'a jamais connu son père et encore moins son nom, il tient son patronyme de sa mère qui ne s'est jamais mariée.

 

H . - Selon vous, s'agit-il d'un assassinat prémédité ou bien d'un mauvais tour qui a mal tourné pour "enfumer le cochon "?

 

J. B. - J'opte avec une quasi certitude pour l'hypothèse de l'assassinat avec préméditation bien que l'enquéte officielle ait voulu nous faire croire à  l'accident.

 

H. - Peut-on dénoncer la volonté politique de l'Etat de dissimuler la vérité ?

 

J. B. - La conjoncture politique de l'époque m'incite à  l'affirmer. Toutefois, l'enquéte n'a pas été bouclée en trois jours. Il fallait éclaircir les responsabilités civiles. Les scientifiques se sont alors livrés à  des expériences en exposant des cobayes aux émanations d'oxyde de carbone. Ils ont survécu. Alors pourquoi pas Zola ? On pouvait espérer trouver des éléments de réponse dans les conclusions du juge d'instruction. Mais le dossier a disparu lors des inondations de 1910... Je suis allé aux archives de la préfecture de police pour consulter les études chiffrées sur les doses d'oxyde de carbone pouvant tuer les hommes ou les animaux. Ces résultats ne permettent pas de conclure à  une mort accidentelle. Alors pourquoi en avoir jugé ainsi ? Le juge Bourrouillou a sans doute été prié de ne pas soulever une affaire Zola après l'affaire Dreyfus. Alors, il a élaboré l'explication très étrange du bouchage et du débouchage de la cheminée par une accumulation des suies au courant de l'été. Or, il n'y a pas eu de feu dans la cheminée des Zola à  cette période... On parle aussi des trépidations de la circulation qui auraient fait tomber la suie dans le conduit. Peu probable, il n'y avait pas de passage d'omnibus à  chevaux rue de Bruxelles !

 

H. - Pourquoi l'enquéte n'a jamais été rouverte ?

 

J. B. - La justice n'aime pas remettre en cause les jugements qu'elle a portés. Méme la famille, par peur d'un nouveau scandale, ne souhaitait pas ouvrir une enquéte approfondie. Alors on s'étonne que les amis socialistes de Zola n'aient pas réagi... Mais soulever cette affaire politique risquait de faire tomber le ministère Combes, ce que ne souhaitaient pas les socialistes.

Propos recueillis par Eric Pincas