Pour un permis à points, en chambre d'Injustice aux Affaires Matriarcales et Antifamiliales.

En cherchant bien, vous trouverez bien un magistrat qui avouera : « Je n'ai aucune oreille musicale. Au régiment, il me suffisait de chanter avec les autres pour faire dérailler toute la section. » 
En cherchant bien, vous trouverez bien une magistrate qui avouera : « Je n'ai aucun sens de l'orientation. Dans une ville inconnue, qu'est-ce que je me perds si je n'ai aucun passant à qui demander mon chemin ! ». 
Mais jamais vous ne trouverez un(e) magistrat(e) qui avoue : « Je n'ai aucune jugeotte. Je me laisse mener par des préjugés dont j'ai hérités à mon insu, du n'importe quoi transféro-transférentiel ». 

Tous les deux ans, votre voiture passe au contrôle technique, et cette visite est à vos frais. Plus personne en s'en offusque. Aucun(e) de ces juges qui tranchent nos vies en toute irresponsabilité statutaire, en tout amateurisme, désinvolture voire partialité, ne passe au contrôle psychiatrique périodique, et nous demeurons peu nombreux à nous en offusquer. Et pourtant une juge décidée à tuer des pères parce qu'ils sont mâles, ça en tue ! Et en toute impunité. Irresponsabilité statutaire depuis 1932. Vache sacrée ! François de Closets nous l'avait expliqué : distribuer de petits privilèges à des petits privilégiés permet de canaliser la fureur des peuples sur juste ces petits privilégiés proches, plus ou moins arrogants, et les distrait de regarder au dessus, les grands privilégiés qui tirent les ficelles. 
Celle-ci s'en vantait, citée par le docteur Pascal Dazin : « Madame Teller, chef de bureau des affaires si viles et du sceau, exaspérée par l’existence de mon livre « Les séparations parentales : l’impasse judiciaire. Souffrances humaines contemporaines » me déclara devant témoins voici quelques années : « Avant d’accéder à ce poste au cœur du pouvoir exécutif, j’étais juge aux affaires familiales. Ma dernière décision a entraîné un suicide et un assassinat, et pourtant, les avocats n’étaient pas spécialement virulents. Croyez moi, je n’ai aucun état d’âme. Vous pouvez frapper à toutes les portes, y compris celle du ministère de la famille. C’est nous qui décidons. De votre vivant, rien ne changera ». ». 

Alors ? Ce qu'il ne faut surtout pas faire, c'est ce que faisaient les chefs du forum de SOS Papa avant de se battre entre eux et de couler ce précieux outil : s'écrier que l'adversaire a telle opinion, est adepte du mauvais slogan, tandis que nous, on est adeptes du bon slogan. Ceux et celles d'en face, les militantes sexistes misandres, en ont autant contre nous, c'est sans issue. Or csont elles qui tiennent la presse aux ordres, sans même parler des toges noirs et des jabots blancs. 

Tandis qu'il est une chose que ces intouchables vaches sacrées surveillent beaucoup moins, ce sont les preuves de leurs fautes professionnelles accumulées pour parvenir aux dénis de justice programmés. Si je prouve que l'injuge-et-partie Agnès Vareilles n'a jamais lu les pièces qu'elle invoque, puisqu'elle me « loge » à Villeurbanne alors que toutes ces pièces portent en entête l'adresse réelle à Vaulx, c'est une erreur objective, indépendante des slogans sexistes ni anti-sexistes. Cette faute prouve qu'elle ne lit et ne croit que l'avocate de la répudiante, et strictement rien d'autre, dans sa passion de pulvériser le seul mâle de l'audience. Bah wi… On peut se demander pourquoi maîtresse « Zantafia », Zanetti son nom réel, me prétendit habitant Villeurbanne ; peut-être pour prouver à sa cliente : « Je vous avais bien dit que je réponds de la juge comme de moi-même : c'est une femme à nous. Avec elle on peut y aller pleins pots, plus c'est gros mieux ça passe ! Vous voyez bien : même le coup de Villeurbanne, elle l'a gobé ! »

 

 

C'est le genre de fautes traçables, qu'un comité de surveillance populaire ou paritaire peut répertorier, sans disposer de connaissances spécialisées ni en droit, ni en psychopathologie sociale. L'injustice aux Affaires Matriarcales et Antifamiliales produit ouvertement ("ouvertement" ? Mais sous couvert du complaisant huis clos...) de la non-qualité : on peut lui appliquer les méthodes de base des qualiticiens, développées dans l'industrie – quand il y avait encore de l'industrie dans ce pays. 

Vous ne pouvez pas affronter avec succès slogan contre slogan. Vous ne pouvez pas lutter seul contre tous les médias aux ordres et toute la presse aux ordres. Votre slogan d'opprimé ne fait pas le poids contre trois ou quatre décennies de politically, feministically and terroristically correct : pot de terre contre pot de fer, vous serez toujours harcelés d'insultes et de flots de calomniesCes héritières défendent leurs privilèges avec férocité ; depuis des décennies de militantisme sexiste, leur malveillance et leur paranoïa sont surentraînées, et vous ne faites pas le poids. Le parti misandre victimaire a été financé par des fortunes pétrolières telles que Rockefeller et outre des flots d'argent publicdemeure financé par de grands prédateurs tels que Gyorgy Soros ; il est présentement hégémonique dans nos pays surenveloppéstoujours dans le même but : favoriser la guerre civile permanente qui saigne les peuples et les paralyseAccessoirement favoriser le marché des stupéfiants sur le dos de nos enfants déboussolés, janissaires sans père ni repères… Toujours dans le but final d'annihiler toute possibilité de résistance dans les pays colonisés. 

Remarquez, quand j'ai parlé du contrôle psychiatrique périodique, cela pose une question embêtante : on les a, ces psychiatres ? Heu… 
Retour aux années 1835-1838, quand fut négocié cet historique contrat de corruption entre les aliénistes débutants et le garde des sceaux de Louis-Philippe : 
- On vous garantit des honoraires confortables si vous fournissez le service de disqualifier toute parole et toute plainte venant des pauvres. Tenu ? 
- Pas de problème ! On saura toujours élaborer le discours pédant et impressionnant dont pas un pauvre diable ne se relèvera ! 
Ce fut perfectionné ensuite : durant 70 ans l'Université française a délivré un diplôme de 3e cycle de phrénologie criminelle, hors-cursus et payant, destinés aux experts judiciaires, chargés par le juge qui les aime bien, de prouver que le prévenu qu'ils n'aime pas a bien les traits physiques du criminel-né, et qu'il peut donc le condamner à mort sans craindre pour sa carrière. 

Depuis ce temps, certes des psychiatres de valeur ont relevé l'honneur de la corporation. Toutefois, la corruption originelle de 1838 pèse toujours sur les dogmes qui sont enseignés en fac de médecine : Il n'y a toujours officiellement qu'un seul dérangé dans une famille ou un groupe, et c'est justement le fou désigné par les plus puissants. Remarquez, dans la marine Shadok aussi c'est un principe : « Il faut toujours taper sur le même, ça limite le nombre des mécontents ». 
En thérapie familiale, nous faisons exactement le contraire de la fac de médecine : refusons de prendre parti contre le malade désigné ou le salaud désigné, et soutenons tout le monde individuellement ; pour nous c'est le système vicieux, psychotique et/ou pervers de dys-communication dans cette famille ou ce groupe qui est l'ennemi commun à démanteler, et à remplacer par des relations saines. La limite de notre action, c'est le pervers perfectionné et endurci, qui sera toujours plus fort que tout thérapeute ; sa seule limite est la loi, à condition toutefois qu'on la fasse respecter. 

Donc voilà le problème : les psychiatres et psychopathologistes compétents, pas dit qu'on les aie en nombre suffisant, il faudra songer à en former, et justement hors des facs de médecine. Justement combien en faut-il ? Sept mille magistrats, et le double d'avocats qui font leurs cent millions d'euros en affaires familiales ou antifamiliales. Vingt à vingt-deux mille, sur 300 jours font 70 visites par jours ouvrable. Comptons deux visites par psychiatre (car il ne doit pas se spécialiser sur les seuls robins), soit seulement 35 personnes. En fait il faut au moins un psychopathologiste par juridiction, car il faut aussi auditer les protagonistes de chacune de ces séparations et répudiations pathologiques voire crapuleuses, qui sont autant d'urgences psychiatriques voire criminelles. Au final, au moins une centaine d'experts de référence locaux. 
Les former et les superviser. Ah oui, la supervision est inconnue en psychiatrie-loi-médicale… Juste un truc de psychologues, ça, penser à se faire superviser par un collègue plus expérimenté... 

Revenons aux commissions de contrôle qualité des jugements. Pas question de contrôler tous les jugements en une seule étapemais pour les cinq premières années seulement ceux qui mobilisent à coup sûr les insanités du n'importe-quoi transféro-transférentiel de ces magistrats et magistrates, et des robins qui les courtisent et manipulent : les affaires familiales. C'est là que dans notre immense majorité, nous sommes les plus démunis et les plus abusés voire les plus terrifiés soit par notre propre passé d'enfants, soit par des secrets de famille qui terrorisent depuis plusieurs générations. 

Pas question non plus d'abandonner le contrôle qualité à la solidarité corporatiste, comme c'est toujours le cas à présent. Tout ce que le corporatisme sait faire c'est « Circulez ! Il n'y a rien à voir ! ». Coluche le disait aussi : pour déposer une plainte pour une bavure policière, il faut repasser par le commissariat… Un avocat vous a escroqué ? Bin, il faut passer par un autre avocat, du même Barreau… L'Honorable Monopole sait se défendre contre les témoins gênants. 

Non, le pouvoir de retirer des points aux permis d'affaires familiales à l'Honorable magistrat(e) ou avocat(e) qui sur signalisation par la victime, a été surpris(e) à tricher ou frauder par la commission, ne peut émaner que du peuple lui-même. Autrement dit, il faut une désignation par tirage au sort, suivie d'une formation technique en deux fois une semaine, des durées compatibles avec une activité professionnelle ou familiale. Y compris des études de cas réels. Ce ne sont pas les exemples scandaleux qui manquent, y compris avec mort d'homme, tous étouffés par le complaisant huis-clos. 

Je vous fais confiance pour débattre des modalités et du cahier des charges. A vous ! 

Fausse sortie, j'ai encore un mot à ajouter. Les deux tiers des français ne peuvent jamais accéder à la justice et faire valoir leurs droits : c'est beaucoup trop cher, inaccessible. En Théorie, l'aide juridictionnelle est censée rattraper cette inégalité. Remarquez, j'aimerais bien habiter en Théorie, car en Théorie tout va bien… En fait il est impossible à l'assisté pauvre d'empêcher son avocat(e) de passer dans le camp des riches, qui savent rémunérer discrètement leurs larbins. 

A l'UPR, François Asselineau refuse obstinément d'avoir la moindre politique intérieure. Voilà, sous vos yeux je viens de lui en proposer une : mettre la justice au service du peuple français, et non plus seulement au service des plus riches, et surtout au service de l'Honorable Monopole d'avocats. 
Impossible sans situation révolutionnaire ? Parbleu ! Rendons-la révolutionnaire ! Remplissons des cahiers de doléances et fédérons-les ! 

A présent le débat vous appartient.

La coopération efficace ?

La coopération efficace ? Comment l'encadrer et la réguler ?

 

 

La grille de Bales

 

Elle liste les différents types d’interventions possibles des participants lors d’une réunion

 

1. Montre de la solidarité, de l’estime. Aide, gratifie les autres.

2. Soulage les tensions, crée la détente, plaisante, rit, montre de la satisfaction.

3. Se montre d’accord, accepte facilement, « comprend », abonde dans le sens d’autrui.

4. Donne des suggestions, des idées, tout en respectant les idées des autres.

5. Donne des opinions, évalue, juge, exprime des vœux et des sentiments.

6. Donne des orientations, informe, clarifie, formule, répète, confirme.

7. Demande des orientations, des informations, cherche des confirmations, fait répéter.

8. Demande des opinions, attend que les autres donnent leurs évaluations, les analyse.

9. Demande des idées et des suggestions, des directives et des directions, des voies possibles d’action.

10. Montre du désaccord, rejette, met en doute, ne comprend pas, retire tout soutien.

11. Montre de la tension, accroît la tension, se place en dehors du groupe.

12. Montre de l’antagonisme, rabaisse le statut des autres, se défend, assaille, s’affirme contre.

 

Interventions de 1 à 3 : Aire socio-affective positive

Interventions de 4 à 9 : Aire des tâches socio-opératoires

Interventions de 10 à 12 : Aire socio-affective négative

 

Autre découpage :

1-2-3-10-11-12 : Interventions, attitudes et rôles par rapport au groupe

4-5-6-7-8-9 : Interventions, attitudes et rôles par rapport à la tâche

 

Interventions de 1 à 6 : Critères positifs

Interventions de 7 à 12 : Critères négatifs

 

Interventions 6 et 7 : Problèmes d’orientation

Interventions 5 et 8 : Problèmes d’évaluation

Interventions 4 et 9 : Problèmes de contrôle

Interventions 3 et 10 : Problèmes de décision

Interventions 2 et 11 : Problèmes de tension et de l’état émotionnel

Interventions 1 et 12 : Problèmes d’intégration



Il faut rendre au peuple sa justice, par Jean-Claude Martinez

Cet article nous a été signalé par Chantal Cottet, au nom de Collectif Justice. Il est déjà présent sur le Figaro, et sur L'aviseur international. Liens ci-dessous.

Ce point de vue mérite discussion. Il est assez différent de nos propres propositions, mais mérite intérêt.

L'indépendance de la magistrature est-elle un dogme nécessaire,

ou une monstruosité historique, constitutionnelle et démocratique ?

Une  « monstruosité » qui ne sera sérieusement résolue qu’avec un changement de Constitution et la 6ème République

http://www.lefigaro.fr/debats/20061024.FIG000000088_il_faut_rendre_au_peuple_sa_justice.html

Il faut rendre au peuple sa justice  par Jean-Claude Martinez (Professeur des facultés, Paris-II).

Le 19 septembre, Nicolas Sarkozy dénonce « une forme de démission » de magistrats d'un tribunal français. Certes, ce mercredi n'est pas la nuit du 21 janvier 1771 où, sous les applaudissements de Voltaire, le chancelier Maupeou, ministre de Louis XV, exile 138 magistrats loin de Paris et assainit les moeurs d'une caste d'oligarques repliés sur leurs privilèges. Mais la déclaration du ministre de l'Intérieur soulève la question clef : l'indépendance de la magistrature est-elle un dogme nécessaire ou une monstruosité historique, constitutionnelle et démocratique ?

La réponse est évidente. La justice ne peut qu'être indépendante, tout comme la terre est forcément plate sinon on tomberait. C'est si vrai d'ailleurs que notre Constitution parle bien, dans son titre VIII, article 64, même si c'est par incidence, de « l'indépendance de l'autorité judiciaire ». Ce que quelques-unes de nos Constitutions avaient déjà dit aussi, mais là encore plus discrètement que solennellement. Ce qui aurait dû mettre la puce à l'oreille des psalmistes de cette indépendance. D'autant que lors des débats de 1790, au moment où se rédigeait la première Constitution, l'existence même d'un pouvoir judiciaire différent et donc indépendant de l'exécutif a été niée par nombre de constituants.

C'est que ces hommes ayant connu l'indépendance intégrale du pouvoir judiciaire savaient à quoi s'en tenir. Pour un Français, la monstruosité historique est donc là : oublier que sous la robe écarlate ou noire, le ventre de la magistrature indépendante a sécrété deux siècles d'arbitraire.

       

L'essentiel est toutefois dns la monstruosité constitutionnelle de cette sainte référence à l'indépendance d'un pouvoir judiciaire, dont la nécessité est contestée par ailleurs par quelques-uns des grands noms du droit public français (A. Esmein, Éléments de droit constitutionnel, Paris, 1903, p 337). Car enfin, cette indépendance par rapport à quoi et à qui doit-elle exister ? Indépendance par rapport aux pressions ? Mais, les membres des jurys qui sélectionnent les futurs magistrats doivent aussi résister à d'éventuelles pressions. Et les pressions de quoi ? De l'argent ? Mais ce n'est pas là de l'indépendance qu'il faut. C'est de la morale.

Résister, dira-t-on aussi, aux pressions des partis, sociétés de pensée ou lobbies ? Mais il suffit de ne pas en être membre. Arrêtons de tourner autour du pot. Le juge doit être indépendant du pouvoir politique forcément corrompu, parce que, par une grâce mystérieuse, le juge serait, lui, d'une essence spéciale. Le passage par l'école de Bordeaux opérerait comme le sacre de Reims. À peine recruté, le magistrat subirait une transmutation et la France compterait ainsi 8 500 purs esprits asexués, sans passions féministes, matriarcales ou politiques et sans envies ou désirs. Soit ! Pourquoi pas ? La fonction crée peut-être l'orgasme fusionnel entre le lauréat savant qui a été reçu au concours de la magistrature et le Dieu tout puissant qui l'illumine de sa grâce. Reste toutefois le problème constitutionnel clef. Que le pouvoir judiciaire, axiomatiquement pur, doive être indépendant du pouvoir exécutif, axiomatiquement impur, passe. Mais ce pouvoir, peut-il être indépendant du peuple français ?

Si c'est non, l'indépendance de la magistrature doit être limitée. Il faut alors organiser ces limites.

Si c'est oui, la souveraineté appartenant au peuple à l'article 3 de la Constitution, le juge, indépendant de ce peuple souverain à l'article 64, devient à son tour souverain. La France s'appelle alors l'Andorre puisque, dans ce cas, comme la principauté, elle a deux souverains : le peuple et les 8 500 « évêques juges » du « Seo d'Urgel » de Bordeaux. Chacun voit bien ici la coquecigrue de l'indépendance de la magistrature qui impliquerait en plus le farfelu de juges ventriloques dont le ventre parlerait en droit au nom du peuple souverain, pendant que leurs bouches parleraient en fait au nom de leur indépendance souveraine.

Dès lors, pour sortir de cette monstruosité, où les juges ont neutralisé le pouvoir législatif en imposant leur propre conception de la loi et pris l'ascendant sur le pouvoir exécutif, à coups de mises en examen, et on l'a encore vu le 21 septembre où le premier président de la Cour de cassation a obtenu du président de la République l'allégeance, il faut rendre au peuple sa justice. Parce qu'il y a eu un « coup d'État des juges », selon le titre du livre d'Éric Zemmour, le peuple doit rétablir l'ordre démocratique dans les palais de justice en reprenant leur contrôle par le haut et par le bas.

Par le haut, le peuple doit revenir, comme à l'article 83 de la Constitution de la IVe République, au sein du Conseil supérieur de la magistrature. Là, parce qu'en son nom la justice est rendue, il doit être présent par l'élection au suffrage universel direct des deux tiers des membres de ce Conseil.

Par le bas, le contrôle du peuple sur l'institution judiciaire doit s'établir d'abord lors du recrutement des magistrats. Il leur faut une période probatoire de trois ans durant laquelle un droit de libre récusation, à la disposition des conseils des parties aux procès, permettra de faire jouer la sélection des juges par la compétence prouvée ou la légèreté affichée. Aussi vrai que personne n'est obligé de se faire opérer par un interne, grâce au libre choix du praticien, comment peut-on tolérer que, dans une procédure pénale ou familiale, un justiciable doive subir la maltraitance, au minimum technique, d'un interne judiciaire inexpérimenté ? La récusation de l'actuel article 668 du Code procédure pénale doit être généralisée et libéralisée, pour permettre l'évaluation du « magistrat provisoire » par la réputation que sa pratique va lui générer.

Le peuple des usagers du service public judiciaire doit aussi contrôler le contradictoire des jugements. La règle du double arrêt, en vigueur dans les juridictions financières, avec un jugement provisoire, fourni aux parties pour observations, avant un jugement définitif, devra être généralisée à la justice judiciaire et administrative. Ainsi, la légèreté des rédactions actuelles sera dissuadée et la qualité des jugements sera augmentée. Du coup, le nombre d'appels, par exaspération du justiciable, sera diminué et un indicateur sérieux de performance de chaque juge sera ainsi créé. Pour l'évaluation de la qualité du service judiciaire

Nos engagements envers les auteurs ?

La question nous était peu apparente auparavant : De quelle nature et de quelle intensité, nos aspirants auteurs ont-ils besoin, de la part de la direction ? Quelle stimulation ? Quel soutien ? Quelles critiques ?

J'aurais dû y penser plus tôt, à voir le mutisme dans lequel se sont enfoncés la plupart des co-fondateurs du site. Je n'ai pas su comprendre leurs raisons, leurs obstacles.

Beaucoup ont besoin d'énormément de stimulation, pour parvenir à écrire. Moi-même suis souvent obligé d'aller m'alimenter à quelque puissant fleuve de çonneries, pour en détourner le cours, et pour que ça excite ma verve d'ironiste... Un satiriste ou un ironiste ont besoin de contempler la çonnerie, pour lui piquer une banderille dans le derche.

Il a fallu les récentes inscriptions de québécois, pour que ce problème de soutien et de stimulation me devienne évident. Nous n'avons pas les mêmes réalités juridiques, ni gouvernementales, ni même sociales, à travers la francophonie.

 

Dans le cadre de ce questionnement, quelles formes de soutien aux futurs auteurs, il m'a été demandé un choix de lectures.

Voici :

 

Les cinq formes principales de délinquance judiciaire collective

Les cinq formes principales de délinquance judiciaire collective

Conscients depuis février 2006, des insuffisances de notre rédaction de la lettre ouverte aux futurs magistrats de l'après-Outreau, nous apportons ici un article complémentaire détaillant et articulant les cinq formes principales de délinquance judiciaire collective, c'est à dire qui s'appuient chacune sur une collectivité, ici énumérées dans l'ordre chronologique de leurs apparitions : 
1 - La délinquance judiciaire de classe et/ou de caste (la plus ancienne, présente dès les origines moyen-âgeuses), 
2 - La délinquance judiciaire d'Etat ou d'église.
3 - La délinquance judiciaire de sociétés secrètes, dont actuellement les plus implantées sont franc-maçonnes (nous devons y rattacher la délinquance judiciaire au profit de sectes délinquantes, par exemple la scientologie), 
4 - La délinquance judiciaire mafieuse proprement dite, d'allégeance à la grande criminalité armée, 
5 - La délinquance judiciaire gynarque, sexiste misandre. 

Les types 3 et 4 reposent intégralement sur le secret. Par exemple la scientologie organise un cambriolage du bureau du juge d'instruction pour subtiliser toutes les pièces du dossier.

Les types 1 et 5 reposent largement sur des moyens de propagande externe, dénigrements et calomnies racistes d'une manière générale, encontre ceux qui sont désignés comme besogneux à exploiter et à spolier. Propagande contre les vilains au Moyen-âge, contre les partageux lors de la grande répression contre le mouvement ouvrier, contre les juifs sous l'occupation nazie, contre les mâles actuellement, sous la domination gynarque actuelle. Cette propagande omniprésente leur permet ensuite bafouer le principe du contradictoire à longueur d'instruction s'il s'agit de pénal, et à longueur d'audience dans tous les cas. Devant la commission d'enquête parlementaire, le procureur de Boulogne Gérald Lesigne avoua ainsi qu'ils s'étaient laissés embarquer par le mythe de la pédophilie. Avec le suicidé François Mourmand (à moins qu'il n'ai été tué différemment, par surdosage médical), la propagande gynarque obtenait déjà le score d'une mort d'homme sur 14 calomniés et 13 acquittés. C'était pour elle un échec : elle s'était habituée à des scores bien plus élevés, par ses méthodes d'assassines sans couteau, à la manière judiciaire.

 

La délinquance judiciaire d'Etat ou d'église utilise simultanément les deux moyens, la propagande de désinformation, et le secret. On se reportera utilement aux rares comptes-rendus des méthodes de torture, d'extraction d'aveux dictés, d'exécutions clandestines en prison, et de parodies de procès, sous Staline et ses successeurs, et dans les colonies de l'empire stalinien, ou dans l'empire chinois.


Cette classification est grossière : tous les intergrades existent, y compris avec la délinquance individuelle (Guy de Maupassant avait décrit un exemple de criminalité individuelle dans sa nouvelle "Un fou ?", où l'assassin récidiviste est le président du tribunal). Par exemple la grande corruption à laquelle la juge Eva Joly s'était attaquée, lorsqu'elle a enquêté sur l'affaire ELF, participe des types 1 et 4. Sur la Côte d'Azur, la Mafia napolitaine pénètre le Palais de justice par le biais de loges maçonniques, réalisant l'union des types 3 et 4. Enfin, les bourgeoises féministes qui détiennent désormais une large partie de l'appareil judiciaire français, n'ont jamais cessé d'être des bourgeoises, et persistent à participer du type 1 du déni de justice systéma
tique.

De plus, la première catégorie doit être subdivisée selon les tailles de la maille d'analyse à utiliser. On n'étudie pas une délinquance de classe comme on étudie une délinquance d'institution ou de "bande noire" locale, ou de société secrète. Mais il nous reste à poser les limites des deux ou trois catégories qui devront être retenues. Notamment, l'articulation avec l'étude des délinquances individuelles doit être harmonieuse.

Non seulement tous les intergrades existent entre les diverses formes de délinquances judiciaires collectives, mais l'expérience démontre hélas qu'il y a échange de services entre elles -  ils appellent cela "renvoi d'ascenseur" - et jeux de barbichettes, de chantages réciproques.

Concernant la délinquance judiciaire de réseaux franc-maçons, on consultera les liens suivants :

10 ans de délinquance judiciaire

5eme morceau de "10ans de délinquance judiciaire"

la délinquance judiciaire FM au quotidien, Mon histoire. Recensement des victimes.