LE PROCESSUS DES ACCUSATIONS D'ABUS SEXUEL

Cette page était dans mes archives depuis novembre 2002. J'en ignore l'adresse d'origine. L'analyse du code source démontre que les auteurs en étaient "Jan-Gabriel Gobin, Vincent Gratigny (fmcp)", que "fmcp" désigne " Fédération des mouvements de la condition Paternelle ", inconnue par ailleurs, et que leur rédaction date d'octobre 2000.

Tiens si : http://www.fmcp.org/liens/province.htm

http://www.fmcp.org/infos_pratique/nouveaux.htm

 

Rediffusion ici à titre provisoire, en attendant l'élaboration d'une coopération plus précise. En cours.

 

LE PROCESSUS DES ACCUSATIONS D’ABUS SEXUEL

 


La médiatisation à outrance, au cours des dernières années d’un certain nombre d’affaires de pédophilie, a induit des effets pervers dont les conséquences sont tout aussi dramatiques que la véritable agression.

Il est urgent de sensibiliser les milieux politique, judiciaire, policier, juridique, médical, psychologique, scolaire, ainsi que l’opinion publique sur les dégâts irrémédiables que ces pratiques, érigées en moyen de combat, font courir aux enfants.

Notre propos est de dénoncer les accusations mensongères qui mettent en péril la vie de ceux qui en sont victimes (pères et enfants) et non de défendre ceux qui se rendent coupables d’abus sexuels.

Remarques liminaires 
La pédophilie, dans le cadre familial ou éducatif, semble être considérée comme un travers uniquement masculin. N’existe-t-il pas de mères au comportement incestueux ? Le sentiment maternel semble tout justifier tandis que la tendresse paternelle est éminemment suspecte. Les pères auraient-ils l’exclusivité de l’inceste ?
Un parcours classique 
Parmi les indices permettant de déceler la fausseté des accusations, on relèvera que le cheminement varie peu. 
Un important conflit oppose les parents. 
Dans la plupart des cas, une procédure de divorce ou de séparation est en cours ou vient de s’achever.  Parfois, les accusations fourniront le prétexte à engager cette procédure. 
Les pères à l’encontre desquels sont proférées ces accusations sont évidemment de ceux qui se sentent très concernés par leur paternité.

Le but étant de rompre la relation père - enfant(s), la mère commence par ne pas respecter le droit de visite et d’hébergement. Mais elle réalise très vite que cette attitude est dangereuse: la non-représentation constitue un délit pénal. Il lui faut donc " légaliser " son désir et, le moyen le plus sûr d’y parvenir consiste à accuser le père d’agressions sexuelles sur son (ou ses) enfant(s).

Cent fois sur le métier... 
Une première plainte n’aboutira pas forcément ; elle peut être classée sans suite. 
Si la mère ne se décourage pas, et réitère régulièrement ses plaintes, on finira par penser qu’il y a réellement un problème, ce qui lui permettra d’obtenir ce qu’elle escomptait. 
Elle procède avec d’autant plus d’aisance qu’elle n’ignore pas que jamais une mère, après un (ou plusieurs) classement sans suite - voire un non-lieu ou une relaxe - ne sera poursuivie par le parquet pour dénonciation calomnieuse ou procédure abusive.
Les acteurs du drame 
La mère n’est pas toujours le seul " moteur ". Ses propres parents prennent très souvent une part active quand ils ne sont pas les instigateurs du " complot ".

L’école joue parfois un rôle important et, même si c’est son rôle de protéger les enfants, cela ne justifie pas certaines " complicités " qui tiennent aux bonnes relations qu’elle entretient avec le parent qu’elle considère, à tort, comme l’unique responsable de l’enfant.

On notera également qu’il ne manque pas de médecins complaisants pour établir des certificats qui ne font souvent que rapporter les propos de la mère ou de l’enfant (copieusement manipulé) mais qui n’ont aucun fondement médical. Ils leur confèrent cependant un effectif crédit.

L’enfant sur la sellette 
Les enfants en question sont très jeunes (entre 2 et 6 ans). Ainsi, ils seront capables de s’exprimer mais demeureront suffisamment malléables pour obtenir d’eux ce qu’on en attend. 
La multiplication des interrogatoires, les réponses induites dans les questions, voire suggérées par les enquêteurs1 permettent à ceux-ci, d’établir la véracité des faits dont ils étaient à l’avance persuadés. 
Dans le même temps, l’enfant étant séparé de son père, la mère et les grands-parents ont tout loisir pour le manipuler, effectuant un véritable travail de sape. 
Les enquêtes psychologiques, psychiatriques, de personnalité... se multiplient, étalées sur plusieurs mois. L’enfant constate l’absence de son père. Il ignore s’il le reverra un jour. Cela le conduit inéluctablement à prendre le parti de celle qui ne l’a pas abandonné. Ainsi, au fur et à mesure du travail, les accusations recueillies se font plus lourdes, plus précises et plus graves. 
En outre, par des questions hautement suggestives, les enquêteurs initient l’enfant, ce qui ne sera pas sans conséquence pour sa vie future. 
Nul ne s’étonnera alors que l’enfant, séparé de son père depuis plusieurs mois (voire plusieurs années), finisse par exprimer un refus de le retrouver.
La mère accusatrice 
Même si ce n’est pas une généralité, l’expérience démontre que très souvent, la mère a eu des relations ambiguës (pour ne pas dire incestueuses) - consenties ou non - avec son propre père ou a été victime de violence ou d’agression sexuelle.
Le triangle infernal 
Trois types de magistrats, théoriquement indépendants les uns des autres, interviennent dans l’affaire :- le juge d’instruction pour la question pénale ;             - le juge aux affaires familiales pour les questions civiles ;- le juge des enfants pour protéger le mineur.Pour éviter de rétablir le contact père - enfant, ils vont se " renvoyer la balle ".

Le juge aux affaires familiales, s’appuyant sur la règle : le pénal tient le civil en l’état, s’en remet au juge d’instruction. Celui-ci estimant que la question concerne la protection de l’enfant, se tourne vers son collègue juge des enfants. Ce dernier, constatant que la question pénale n’est pas tranchée, attend qu’une décision intervienne en ce domaine pour se prononcer.

Ainsi, la question est réglée : le père ne reverra pas son enfant et personne n’est responsable.

Quelques principes en guise de conclusion 
En premier lieu, les autorités judiciaires devraient montrer une méfiance extrême chaque fois que des accusations d’abus sexuels interviennent dans une situation de conflit entre les parents.

L’enquête doit être complète et menée de la manière la plus objective possible pour saisir le contexte intégral.

De manière impérative, le lien père - enfant ne doit jamais être rompu.

Toute audition ou examen de l’enfant doit se dérouler en deux étapes : l’enfant étant accompagné une fois par sa mère et une fois par son père. 
 

 

 

 Autre source d'information :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Accusation_infond%C3%A9e_d%27abus_sexuel_sur_mineur

 

Bibliographie

  • Michèle Agrapart-Delmas, Femmes fatales, les criminelles approchées par un expert, Max Milo, 2010
  • Florence AubenasLa Méprise : l'affaire d'Outreau, Paris, éditions du Seuilcoll. « H.C. ESSAIS », 14 octobre 2005, 252 p. (ISBN 978-2020789516) (notice BNF no FRBNF40073989q)
  • Paul Bensussan, Inceste, le piège du soupçon. Belfond, 1999
  • Paul Bensussan et Florence Rault, La dictature de l'émotion. Belfond, 2002
  • Anthony Bernabeu, Journal d'un instituteur en garde à vue
  • Karine DuchochoisMoi, Karine, innocente et cassée. Plon, 2004
  • John Goetelen, La femme est-elle vraiment l'avenir de l'homme ?
  • Daniel Legrand père et fils, Histoire commune, Stock
  • Georges Dupuy, Coupable d'être un homme, VLB, 2000
  • Patrick GuillotLa cause des hommes, Option santé, Québec, 2005 (pour la France : Viamédias, Paris, 2005)
  • Patrick Guillot, La misandrie. Histoire et actualité du sexisme anti-hommes, Groupe d'études sur les sexismes, 2010
  • Virginie Madeira, Vital-Durand Brigitte.J'ai menti. Stock, 2006
  • Alain Marécaux, Chronique de mon erreur judiciaire : une victime de l'affaire d'Outreau. Flammarion, 2005
  • Marie-Monique RobinL'école du soupçon. Les dérives de la lutte contre la pédophilie. La Découverte, 2006
  • Marie-Monique Robin, L'école du soupçon (documentaire). France 5, 2007
  • Van Gijseghem, Hubert, L'enfant mis à nu : à la recherche de la vérité, Éditions Méridien (Québec), 1992
  • Élisabeth Loftus, Le syndrome des faux souvenirs, Exergue, 2001